Comment créer une entreprise d’import-export

Vous avez toujours été attiré par le commerce international ? Vous souhaitez créer votre entreprise et vous mettre à votre compte ? Pour cela, vous souhaitez savoir comment créer une société d’import-export ?

Sachez que le défi est de taille, tant au niveau de la création de l’entreprise que des démarches spécifiques à cette activité, notamment en matière de réglementation propre au commerce international. Motivation et méthode sont requises pour ce type de projet.

Retrouvez dans cet article toutes les grandes étapes qui jalonneront la création de votre entreprise d’import-export. Au menu : étude de marché, définition du concept, choix du statut juridique, rédaction du business plan, et recherche de financement.

L’étude de marché avant de créer une entreprise d’import-export

La première étape pour la création de votre entreprise d’import-export consistera à réaliser une étude de marché.

Il s'agit d'une étape indispensable qui vous permettra en effet de connaître la concurrence, les prescripteurs et partenaires, l’offre existante, mais aussi votre clientèle potentielle et ses attentes.

L'étude de marché viendra de ce fait confirmer ou infirmer l’intérêt de créer votre entreprise d’import-export et d’ajuster si besoin votre concept.

C’est grâce à l‘étude de marché que vous serez en mesure de vérifier l’existence d’une opportunité commerciale au niveau local en évaluant les attentes des consommateurs, le niveau de concurrence et l’offre existante.

L'analyse sectorielle pour prendre le pouls

L’étude de marché d’une entreprise d'import-export doit débuter par une recherche approfondie des habitudes de consommation et les tendances actuelles du secteur.

L'objectif de cette partie est de vous permettre de comprendre quels sont les enjeux auxquels il faudra faire face, et de déterminer les segments de marché les plus porteurs.

Il faudra notamment vous poser les questions suivantes :

• Quels sont les types de produits ou les concepts qui s'importent ou qui s'exportent le mieux ? Ceux qui fonctionnent moins ?
• Quels canaux de distribution sont les plus pertinents : vente en gros depuis un entrepôt en zone industrielle, ou vente au détail par internet ou une boutique ?
• Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les entreprises d'import-export ?
• L'activité est-elle soumise à une saisonnalité particulière ?

Evaluer la demande au niveau de la zone d'implantation

Après avoir perfectionné votre compréhension du secteur, il faudra vous intéresser au potentiel commercial de la zone d'implantation.

L'objectif ici est d'évaluer la taille du marché local et d'identifier les potentielles zones d'implantations.

Il faudra notamment vous demander :

• Quels sont les types de produits ou services susceptibles de pouvoir être vendus par un magasin d'import-export local ?
• Pour une activité de grossiste, existe-t-il une demande sur un certain type de produits au niveau local ?
• Quelles zones d'implantations peuvent être attractives pour l'activité (zone industrielle, parc d'activités, centre commercial, proche d'un réseau routier ou d'une gare, etc.) ?

Analyse de la concurrence au niveau de la zone d'implantation

Avant de créer une entreprise d’import-export, vous devrez vous familiariser avec l'offre déjà présente sur le marché que vous souhaitez investir :

• Combien d'entreprise d'import-export sont déjà présentes ?
• Où sont-elles situées ?
• Quel type de produits proposent-elles ?
• S'agit-il de franchisées ou d'indépendantes ?
• Quel est leur politique de prix ?
• De quels pays proviennent leurs produits ?
• Combien de salariés emploient-elles ?
• Quel chiffre d’affaires réalisent-elles ?

Après avoir réalisé ces analyses, il vous sera possible de déterminer si le marché est assez grand pour accueillir un nouvel entrant (c'est-à-dire votre entreprise d'import-export), définir des lieux d'implantation intéressants, et avoir une bonne idée des concepts qui peuvent marcher.

Le marché français de l'import-export

Présentation du marché de l’import-export

Le marché de l’import-export est marqué, depuis le début des années 2000, par une intensification des échanges commerciaux à l’échelle du globe qui s’explique par une amplification de la mondialisation.

Les marchés n’ont plus de frontière et l’ensemble des zones du globe se sont ouverts au commerce international, y compris les pays émergents qui sont à la fois de grands exportateurs et importateurs.

Les sociétés d’import-export ont évidemment leur rôle à jouer dans ce contexte, dans la mesure où la maîtrise du négoce international, la connaissance des accords commerciaux, et de la réglementation en vigueur sont les piliers qui rendent possibles le développement des échanges.

Bref, en quelques décennies, les entreprise d’import-export sont devenues des alliés précieux de l’économie internationale.

Entreprise d’import-export : fixer le bon prix

La compétence la plus essentielle pour une personne désireuse de se lancer dans l’import-export est sans aucun doute la capacité à fixer le bon prix : il doit permettre de réaliser une marge suffisante pour créer des bénéfices (et ainsi faire en sorte que la société soit viable financièrement) mais pas excessive non plus pour ne pas faire fuir les acheteurs et en être réduit à mettre la clé sous la porte.

Pour déterminer le bon prix, il vous faudra définir la valeur du produit, évaluer au plus juste les droits de douane et de TVA et prévoir, comme nous le disions, un taux de marge suffisant.

Ouvrir une entreprise d’import-export : la nomenclature douanière

Avant toutes choses, sachez que les règles varient considérablement selon que vous :

• pratiquez une activité d’import-export avec les DOM-TOM (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Nouvelle-Calédonie, Polynésie Française, etc.) qui eux aussi imposent des droits de douane et une réglementation spécifique pour les marchandises venant de métropole
• une activité d’import-export au sein de l’Union européenne (très simplifié en raison du principe de libre circulation des marchandises)
• ou encore une activité d’import-export vers les autres pays du monde. C’est dans ce dernier cas que la législation sera la plus contraignante.

Dans toutes les situations, il vous faudra bien connaître la nomenclature douanière. Il s’agit de l’ensemble des formalités à réaliser (documents à présenter, droits de douanes, etc.) pour chaque passage en douane.

Vous devrez donc connaître parfaitement les accords commerciaux entre chaque pays, mais aussi savoir définir un Incoterm, c’est-à-dire les termes de la transaction entre les deux parties (vendeur et acheteur) qui définit notamment les obligations du vendeur et de l’acheteur en matière de chargement, le transport, la livraison des marchandises ainsi que les formalités et charges (notamment les assurances) liées à ces échanges.

Se lancer dans l’import-export : les avantages et les inconvénients

Le business de l’import-export présente des risques non négligeables parmi lesquels les risques liés au transport (retard, casse, détérioration, vol, etc.) mais aussi le risque lié à la quantité : en effet un minimum de commandes est souvent requis et l’entrepreneur doit prendre en compte le coût lié au sur-stockage et ses corollaires : trésorerie immobilisée, invendus, etc.

Il existe aussi un risque de qualité spécifique à l’import-export. Il est de fait plus difficile de s’assurer de la qualité d’un produit, voire de sa conformité ou non-conformité, lorsque l’on est loin de la zone de production et que le cadre réglementaire diffère considérablement entre le pays de production et le pays de vente.

D’ailleurs, il est recommandé, pour connaître ses interlocuteurs et s’assurer du sérieux de son partenaire, de faire le déplacement, même si cela est à la fois chronophage et coûteux.

Le risque de non-livraison de produits existe aussi et est d’autant plus ennuyeux qu’il est particulièrement compliqué d’engager des poursuites judiciaires à l’étranger.

Il existe bien sûr des assurances pour se couvrir contre l’ensemble de ces risques mais qui viendront grossir d’autant les dépenses de la société.

Pour toutes ces raisons, les activités d’import-export sont plus risquées que les activités de commerce au sein même d’un pays.

Cependant, l’import-export comporte de nombreux avantages. Ainsi, l’importation de marchandises est particulièrement judicieuse lorsqu’il s’agit de biens peu présents et/ou tendance dans le pays de destination (on pense par exemple aux bois exotiques comme le teck qui cumule les deux) ou bien si un contrat d’exclusivité territoriale a été signé avec le fournisseur qui ne peut donc importer ses produits sur tel ou tel territoire qu’en ayant recours à vos services.

L’activité d’importation est également intéressante pour des produits que le consommateur est prêt à payer bien plus cher que dans son pays de production.

À l’inverse, il est intéressant d’exporter des marchandises si la présence sur de nouveaux marchés permet d’accroître considérablement la taille de son activité et ainsi de réaliser des économies d’échelle et de rentabiliser plus vite certains investissements. En outre, l’exportation, qui comprend presque toujours un paiement à l’avance, peut aussi être un moyen d’améliorer significativement sa trésorerie.

Lancer son entreprise d’import-export : le choix du positionnement commercial

Monter une entreprise d’import-export ou reprendre une entreprise d’import-export passe ensuite par une définition claire et précise du positionnement commercial.

Tout l’enjeu sera de vous démarquer de vos concurrents. Dans un contexte d’essor du commerce international, une multitude d’entreprises spécialisées sur ce créneau existent déjà. Se différencier devient dès lors indispensable pour se faire sa place sur le marché.

Votre société d’import-export doit être la vitrine de vos passions et de votre savoir-faire. Si vous connaissez très bien le Sud-Est asiatique, que vous ne comptez plus vos séjours passés là-bas, peut-être une spécialisation dans cette voie est-elle à envisager ?

Vous êtes fan d’électronique et êtes toujours au courant des dernières nouveautés ? Pourquoi ne pas monter une entreprise d’import-export spécialisée dans ce domaine ?

Quoi qu’il en soit, demandez-vous ce qui poussera vos clients potentiels à travailler avec vous ? Votre expertise de la zone géographique ? Du secteur d’activité ? Votre compréhension des subtilités du commerce international et vos compétences en matière juridique ? Votre réactivité ? Le fait que vous êtes imbattables sur les prix ?

Réfléchissez aux points forts que vous pourrez mettre en avant pour construire un positionnement original et différenciant.

La recherche du local pour créer une entreprise d’import-export

Comme pour toute création d’entreprise mais peut-être encore davantage dans le cas suivant, l’emplacement est primordial. À tel point que l’on peut considérer que l’emplacement compte autant que la qualité des services fournis.

Réfléchissez à ce qui a le plus de sens pour vous au regard de votre activité : type d’objets exportés (encombrants ou non et donc nécessitant des locaux plus ou moins grands), pays avec lesquels vous traitez (pour savoir à proximité de quel aéroport, port ou réseaux routiers vous installer), nature exacte de l'activité (revente en gros ou au détail), etc.

Quelle structure juridique pour lancer une entreprise d’import-export ?

Le choix du statut juridique est à considérer avec la plus grande attention car du statut choisi découlera les responsabilités financières et juridiques qui pèsent sur vous et vos éventuels associés.

En effet, le statut juridique de la société définit le régime fiscal (Impôt sur le Revenu ou sur les Sociétés) et social (assimilé salarié ou TNS) de la société ou des dirigeants mais aussi du niveau de protection du patrimoine (responsabilité limitée ou illimitée).

Il est tout à fait possible d’ouvrir une entreprise d’import-export sous le statut de la micro-entreprise (ex-autoentrepreneur). Cependant, la limite du chiffre d’affaires, le fait que vos biens personnels ne sont pas protégés par une responsabilité limitée, et l’absence de possibilité d’être au régime réel de la TVA devraient vous inciter à vous tourner vers une autre forme juridique.

Si vous vous lancez seul, vous pouvez choisir entre SASU (Société par Action Simplifiée Unipersonnelle), EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), Entreprise individuelle.

Si vous montez une entreprise à plusieurs, vous pouvez choisir entre SARL (Société à Responsabilité Limitée) et SAS (Société par Actions Simplifiée).

Afin de vous aider à choisir le statut juridique le plus adapté à votre entreprise d’import-export, n’hésitez pas à consulter notre guide des statuts juridiques.

Le régime de TVA au réel

Les entreprises d’import-export peuvent bénéficier de ce que l’on appelle le régime de TVA au réel, c’est-à-dire qu’elles peuvent récupérer la TVA appliquée par les douanes aux marchandises en provenance de pays hors Union Européenne.

Elles sont également autorisées à ne pas appliquer la TVA sur l’ensemble des marchandises destinées à être exportées.

Les besoins humains et matériels pour ouvrir une entreprise d’import-export

Monter une entreprise d’import-export nécessite des besoins humains et matériels conséquents. Il convient de bien les anticiper afin de les prendre en compte dans le prévisionnel financier de la société.

Les investissements matériels nécessaires pour lancer son entreprise d’import-export

Comme toute création d’entreprise, le lancement d’une société d’import-export suppose un capital de départ qui vous servira notamment à créer votre société (statuts, enregistrement, etc.), acquérir un local, acheter le stock initial et les véhicules.

Les besoins en recrutement d’une entreprise d’import-export

Certes, vous pouvez débuter votre activité d’import-export seul mais vous devriez tout de même rapidement avoir besoin de personnel pour vous développer : personnel administratif, juridique, traducteur, commercial, etc.

Vous pourrez également faire le choix d’externaliser certaines compétences.

Il est important, avant d’envisager tout recrutement, de bien définir ses besoins : type de poste à créer, profil recherché, horaires à effectuer, salaire à verser, etc.

Les services annexes nécessaires au lancement d’une entreprise d’import-export

La création de votre entreprise d’import-export nécessitera d’avoir recours à des assurances souscrites auprès d’une compagnie spécialisée.

Vous pourrez également demander à une société d’entretien de se charger de la propreté de vos locaux, ou à un cabinet d’expert-comptable de tenir vos comptes, par exemple.

Tous ces frais récurrents doivent bien être pris en compte dans votre prévisionnel financier.

Afin d’évaluer le plus justement possible le coût de ces services, faites des demandes de devis auprès de plusieurs sociétés. Cela vous permettra également de comparer les offres et de choisir la meilleure au regard du prix et de la qualité du service proposé.

Le plan marketing d’une entreprise d’import-export

Le développement de votre business passera par l’acquisition et la fidélisation de votre clientèle. Il convient donc dès la création de réfléchir aux différents moyens marketing permettant d’atteindre cet objectif.

Pour cela, les actions de communication dépendront du type de clientèle visée : BtoB pour un grossiste ou BtoC pour une boutique revendant des produits d'importation.

De nombreuses options s'offrent à vous, vous pouvez notamment envisager les moyens suivants :

• la distribution de flyers dans les boîtes aux lettres des entreprises que vous aimeriez avoir comme clientes
• un emailing spécifique auprès de vos prospects
• la publicité dans la presse spécialisée ou sur Internet
• une campagne de relation presse

Il conviendra également de réaliser un site web présentant votre activité, votre expertise, votre offre et indiquant de quelle manière vous contacter.

Votre plan marketing doit rassembler tous les moyens que vous comptez mettre en œuvre pour acquérir et fidéliser votre clientèle. Une fois que vous aurez listé les actions de communication pouvant être mises en places, priorisez-les en fonction de leur coût et de leurs potentielles de retombées.

Le business plan avant de créer une entreprise d’import-export

Un business plan est une étape essentielle dans la création d'une société d'import-export.

Le business plan d'entreprise d’import-export a deux visées particulièrement importantes : vérifier la viabilité de votre projet d’une part, et présenter votre projet professionnel à des partenaires financiers d’autre part.

De façon simplifiée, un business plan d'entreprise d'import-export comprend deux parties :

• Une partie rédigée servant à présenter le projet et mettre en avant ses atouts
• Une partie chiffrée, qui est le prévisionnel financier, servant à mettre en avant le besoin de financement et le potentiel de rentabilité de votre entreprise

Le business plan doit rendre votre projet vivant et attractif. L’objectif reste de séduire et de convaincre.

Si vous ne vous êtes jamais prêté à cet exercice auparavant et que vous ne savez pas très bien par où commencer, vous pouvez vous aider d'un logiciel de business plan en ligne, tel que celui proposé par The Business Plan Shop.

Faire appel à un logiciel pour réaliser le business plan de votre entreprise d'import-export présente en effet plusieurs avantages :

• Le logiciel fait les calculs et crée pour vous les états financiers prévisionnels (compte de résultat, bilan, tableau des flux de trésorerie, calcul du seuil de rentabilité, etc.)
• Vous êtes guidé dans la rédaction grâce à des instructions pour chaque partie et des modèles de business plans déjà rédigés
• Vous aurez un document professionnel, mis en forme, et prêt à être envoyé à votre banquier

Si ce type de solution vous intéresse, sachez que vous pouvez tester gratuitement le logiciel de The Business Plan Shop en vous inscrivant ici.

Comment financer son entreprise d’import-export

Créer son entreprise d’import-export nécessite un investissement initial qui peut être relativement important, ne serait-ce que pour acquérir le local, et l’ensemble du matériel et du stock dont vous aurez besoin pour lancer votre activité.

Heureusement, plusieurs solutions s’offrent à vous pour réunir la somme nécessaire.

En premier lieu, évaluez vos fonds propres, c'est-à-dire la somme d’argent immédiatement que vous et vos associés éventuels êtes prêts à injecter dans votre activité.

Au besoin, vous pourrez essayer de convaincre des business angels ou des investisseurs privés d'investir dans votre société pour renforcer vos fonds propres.

Vous pourrez également vous tourner vers un établissement bancaire afin de contracter un crédit professionnel pour financer une partie de l'achat du matériel. Déposez systématiquement des demandes de crédit dans plusieurs banques pour pouvoir comparer les offres (taux, prix de l’assurance, etc.), et faire jouer la concurrence.

Gardez aussi en tête que les banquent proposent généralement des solutions dédiées aux importateurs et aux exportateurs.

Pensez également aux aides destinées aux créateurs/repreneurs d’entreprise. Prêt à taux zéro, crédit d’impôt, exonération totale ou partielle de charges sociales, elles peuvent prendre diverses formes et vous permettront de vous lancer à moindre coût.

Les aides spécifiques à l’export

Sachez en outre que des aides visant à encourager les exportations de produits made in France existent. Pour en savoir plus, rapprochez-vous de Business France et de BPI France. Ces organismes seront en mesure de vous dire si vous pouvez bénéficier des garanties Coface ou du prêt développement export par exemple.

Vous pouvez trouver plus de détails sur les solutions évoquées ci-dessus dans notre guide du financement de la création d’entreprise.

Notre guide touche à sa fin, vous connaissez désormais les étapes essentielles pour créer une entreprise d’import-export. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions concernant ce qui a été expliqué précédemment ou relatives à la création ou à la reprise d’une entreprise.

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Quelques liens utiles pour ouvrir son entreprise d’import-export en France

• Douanes et droits indirects : Douane.gouv.fr
• Association française des spécialistes du commerce international : Credimpex France
• Fédération OSCI, Opérateurs Spécialistes du Commerce International : OSCI
• Confédération française du commerce de Gros et International : CGI

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