Comment ouvrir un tour opérateur ?

Bienvenue dans ce guide pratique dans lequel nous détaillons les démarches à franchir pour concrétiser votre projet d'ouvrir un tour opérateur.
Étude de marché, business plan, financement : nous décortiquons dans ce guide les 15 étapes clés qu'il vous faudra franchir pour concrétiser votre projet et passer de l'idée à la création d'une entreprise rentable.
Notre guide est structuré comme une feuille de route à laquelle vous pourrez vous référer tout au long du montage du projet. Il bénéficie aussi bien à ceux d'entre vous qui en sont au début de leur réflexion qu'à ceux qui ont déjà bien avancé sur le montage du projet.
Les étapes de la création d’un tour opérateur que nous vous présentons sont organisées dans l’ordre chronologique où vous devrez les franchir, lorsque possible, car certaines étapes devront être franchies en même temps ou plusieurs fois (affiner les chiffres de vos prévisions financières lorsque vous obtenez de nouvelles informations, par exemple).
Prêt à commencer ? C'est parti !
Quel est le modèle économique d'un tour opérateur ?
Lorsqu'on envisage d'ouvrir un tour opérateur, la première étape consiste à comprendre le fonctionnement de l'activité et la manière dont l'entreprise génère des revenus, communément appelée le modèle économique.
Comprendre comment l'entreprise fonctionne au quotidien vous permettra de vous assurer que c'est la bonne idée de création d'entreprise pour vous, en tenant compte de votre situation personnelle (horaires de travail, compétences mobilisées, etc.).
Vous pencher sur le modèle économique vous permettra également de vous faire une première opinion sur le potentiel de croissance et de rentabilité de ce type d'activité, et de vérifier que cela correspond à votre ambition.
Les façons les plus directes de vous familiariser avec l'activité consistent à :
- Travailler quelque temps au sein d'un tour opérateur déjà en activité
- Échanger avec des propriétaires ou gérants de tours opérateurs
- Suivre une formation
Travailler quelques mois au sein d'un tour opérateur
Rien ne remplace une expérience directe ; mettre la main à la pâte et vous former à votre future activité en apprenant sur le terrain est idéal avant de vous lancer dans un projet de création d'entreprise.
En effet, une expérience de premier plan vous permettra non-seulement de vérifier que c’est la bonne opportunité pour vous, mais aussi de vous créer des contacts dans le secteur et de mieux comprendre les attentes des clients et les facteurs clés de succès.
Échanger avec des propriétaires ou gérants de tours opérateurs
Échanger avec d'autres entrepreneurs ayant, eux aussi, créé un tour opérateur vous permettra de bénéficier de conseils pratiques basés sur leur expérience et leur recul.
Cela vous permettra d'apprendre de leurs erreurs comme de leurs succès et d'augmenter ainsi les chances de réussite de votre tour opérateur.
Suivre une formation
Suivre une formation est un autre moyen de comprendre les tenants et les aboutissants de votre future activité avant de créer votre entreprise.
Avant d’aller plus loin
Quelles que soient les démarches que vous choisirez d'entreprendre pour comprendre le fonctionnement de votre future activité et son modèle économique, vérifiez que vous êtes au clair sur :
- Les compétences nécessaires pour gérer un tour opérateur (et celles que vous avez ou qui vous manquent)
- Le déroulement d'une semaine type au sein de l’entreprise (et la compatibilité avec les contraintes de votre vie de famille)
- Le potentiel de chiffre d’affaires de l'entreprise et les perspectives de croissance (à comparer avec vos ambitions)
- Les possibilités en termes de revente de l’entreprise lorsque vous voudrez arrêter ou prendre votre retraite (il n’est jamais trop tôt pour envisager sa sortie)
À l’issue de cette étape, vous devriez être en mesure de décider si ouvrir un tour opérateur est la bonne idée d'entreprise pour vous compte tenu de votre situation personnelle actuelle (compétences, envies, argent, famille, etc.).
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
The Business Plan Shop vous permet de créer facilement un prévisionnel financier pour évaluer le potentiel de rentabilité et le besoin de financement initial de votre idée de création d'entreprise.

Rassembler les fondateurs de votre projet de tour opérateur
L’étape suivante pour lancer un tour opérateur consiste à vous poser la question de l'équipe fondatrice que vous souhaitez rassembler autour de votre projet, ou de vous lancer seul(e).
Entreprendre à plusieurs associés est un moyen de réduire le risque (élevé) d'un projet de création de tour opérateur puisque cela permet de partager le risque financier du projet entre les associés fondateurs.
Cela permet également à l'entreprise de bénéficier d'une plus grande diversité de profils au capital et de répartir le poids de la prise de décision sur plusieurs épaules.
Cependant, s'associer à plusieurs n’est pas sans contraintes, notamment lorsqu'il y a un désaccord majeur entre les fondateurs ou un déséquilibre entre les contributions de chacun. C’est pourquoi il convient de bien réfléchir à la problématique avant la création.
Nous vous recommandons de vous poser les questions suivantes :
- Quel nombre d'associés permettrait d'augmenter les chances de réussite du projet ?
- Partagez-vous avec vos associés potentiels la même ambition pour le projet ?
- Quel est votre plan B en cas d'échec ?
Examinons chacune de ces questions en détail.
Quel nombre d'associés permettrait d'augmenter les chances de réussite du projet ?
La réponse à cette question dépendra de plusieurs paramètres, notamment :
- L'épargne dont vous disposez par rapport au montant du capital initial nécessaire pour lancer l'entreprise
- Les compétences que vous avez par rapport à celles nécessaires pour réussir un tel projet
- La façon dont vous souhaitez que les décisions clés soient prises dans l'entreprise (un nombre impair d’associés ou un associé majoritaire est généralement recommandé pour éviter les blocages)
Pour faire simple, vos associés apportent de l'argent et/ou leurs compétences, et augmenter le nombre d'associés est souvent une bonne idée lorsqu'une de ces ressources vous fait défaut.
Partagez-vous avec vos associés potentiels la même ambition pour le projet ?
Une des questions clés lors de la sélection de vos associés potentiels sera celle des attentes de chacun. Souhaitez-vous créer une petite ou une grande entreprise ? Quelle est l'ambition de chacun à 10 ou 15 ans ?
Il vaut mieux s'accorder dès le début sur ce que l'on cherche à créer afin d'éviter les désaccords, et vérifier qu'on reste sur la même longueur d'onde au fur et à mesure que le projet progresse pour éviter les frustrations.
Quel est votre plan B en cas d'échec ?
Nous vous souhaitons bien sûr de réussir, mais il est prudent d’avoir un plan B lorsqu'on crée une entreprise.
La situation dépendra ici du type d’associé que vous avez et des situations personnelles de chacun.
Par exemple, si vous vous êtes associé avec votre conjoint, un échec du projet entrainera la perte de l'intégralité des revenus du foyer, ce qui peut ajouter du stress si la situation n'a pas été correctement anticipée.
De la même façon, s’associer avec un ami peut peser sur la relation en cas d’échec.
Là-encore, il vaut mieux réfléchir à la situation avant de se lancer.
Faire une étude de marché pour ouvrir un tour opérateur
L’étape suivante pour monter votre tour opérateur consiste à vérifier qu'il existe bien une opportunité à saisir à l'aide d'une étude de marché.
Qu'est-ce qu'une étude de marché de tour opérateur ?
En deux mots, une étude de marché permet de s'assurer qu'il y a bien une opportunité commerciale à saisir pour votre entreprise et de la quantifier précisément.
En premier lieu, l'étude de marché vous permettra d'évaluer si le marché que vous visez peut supporter l’arrivée d’un nouveau concurrent : votre tour opérateur.
Votre étude de marché de tour opérateur vous aidera également à définir votre offre de produits et services et à la transcrire en un positionnement commercial et un concept qui fera mouche auprès de votre cible commerciale.
Enfin, votre étude de marché vous permettra de récolter les données nécessaires pour mettre sur pied votre plan commercial et estimer le potentiel de ventes de votre tour opérateur.
Comprendre la typologie du secteur
L’étude de marché d'un tour opérateur débute en principe avec une étude sectorielle.
L’étude sectorielle permet de mieux comprendre comment la filière est organisée, qui sont les acteurs majeurs et d'identifier les grandes tendances sur le marché.
L'analyse de la demande
L'analyse de la demande permet d'évaluer précisément les attentes des futurs clients de votre tour opérateur.
Votre analyse se concentrera sur les questions suivantes :
- Combien de clients potentiels sont présents sur les zones géographiques desservies par votre entreprise ?
- Quels sont leurs besoins et comportements d'achat ?
- Combien sont-ils prêts à dépenser ?
- Existe-t-il différents segments de clientèles avec des particularités distinctes ?
- Comment communiquer et où promouvoir votre offre pour toucher votre cible commerciale ?
L’objectif lors de l’analyse de la demande est d’identifier qui sont les clients cibles de votre tour opérateur et quelle offre commerciale est susceptible de répondre à leurs besoins et de les séduire.
L'analyse de l’offre
L’analyse de l’offre s'intéresse quant à elle aux produits et services offerts sur le marché par vos concurrents.
Votre analyse de l’offre devra répondre aux questions suivantes :
- Qui seront vos concurrents ?
- Où sont-ils implantés ?
- Sont-ils indépendants ou rattachés à des groupes ou franchises ?
- Quel est le profil de leur clientèle cible ?
- Quels produits et services font partie de leur offre ?
- Comment vendent-ils leurs produits et services ?
- Leurs concepts semblent-ils plaire aux clients ?
L’objectif lors de votre analyse de l'offre sera de réunir les éléments qui vous permettront ensuite de définir un positionnement commercial différenciant de ce qui se fait déjà sur le marché afin d'éviter une confrontation directe avec les concurrents déjà implantés sur le marché (voir ci-dessous).
Réglementation en vigueur
Votre étude de marché sera aussi le moment auquel il vous faudra vous pencher sur la réglementation en vigueur sur votre secteur et les conditions nécessaires pour exercer votre activité commerciale.
Il faudra cette fois répondre aux questions suivantes :
- Quelles sont les principales réglementations applicables à votre future activité ?
- Avez-vous besoin d'un diplôme spécifique pour ouvrir un tour opérateur ?
- Faut-il des licences ou des permis spécifiques ?
Étant donné que votre projet n'en est qu'au début, votre étude de la réglementation se fera pour l'instant à haut niveau : de façon à identifier les principales règlementations applicables et de vérifier que vous remplissez les conditions pour exercer l'activité avant d'aller plus loin.
Vous reviendrez de façon exhaustive sur la réglementation plus tard avec votre avocat lorsque le projet sera bien avancé.
Faire le point sur les résultats de votre étude de marché
Votre étude de marché devrait vous amener à tirer une conclusion claire sur vos chances de succès commercial :
- Soit le marché est saturé et il vaut mieux étudier une autre idée de création d'entreprise.
- Soit il existe une opportunité à saisir sur la zone géographique envisagée et vous pouvez avancer sur le montage de votre projet d'ouvrir un tour opérateur.
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Choisir le bon concept et positionnement pour votre tour opérateur
L’étape suivante pour créer un tour opérateur consiste à définir précisément le positionnement commercial de votre entreprise pour capitaliser sur l’opportunité que vous avez identifié lors de votre étude de marché.
Le positionnement commercial fait référence à la place qu'occupe votre offre de produits et services dans l'esprit des clients et la manière dont elle se distingue des produits des concurrents. Être perçu comme étant la solution haut de gamme, par exemple.
Il y a ici quatre questions clé auxquelles vous devrez tenter de répondre :
- Comment vous différencier des concurrents ?
- Avez-vous la possibilité d'adhérer à une franchise pour réduire le risque ?
- Vaut-il mieux créer ou acheter un tour opérateur déjà en activité ?
- Comment valider le concept et le positionnement ?
Voyons chacune d’entre elles en un peu plus de détails.
Comment allez-vous rivaliser avec et vous différencier des concurrents déjà présents sur le marché ?
Lorsque vous choisissez de créer un tour opérateur, vous partez de facto en situation de désavantage par rapport à vos concurrents qui sont déjà implantés sur le marché.
Vos concurrents disposent d’une réputation, d’une clientèle fidèle, et d’une équipe solide déjà en place, tandis que vous partez de zéro…
Faire votre place, et prendre des parts de marché à vos concurrents, ne se fera pas tout seul et vous devez donc soigneusement réfléchir à la façon dont vous allez faire votre trou.
Il y a ici quatre questions à envisager :
- Pouvez-vous éviter une confrontation directe en servant un segment de clientèle différent et mal desservi à l’heure actuelle par vos concurrents ?
- Pouvez-vous proposer une offre commerciale différente ou complémentaire à ce qui se fait déjà sur le marché ?
- Comment construirez-vous un avantage concurrentiel durable pour votre tour opérateur ?
- Avez-vous les moyens de rivaliser avec les concurrents déjà implantés en tant que créateur indépendant ou vaut-il mieux envisager une autre avenue (voir ci-dessous) ?
Pensez aussi à anticiper la manière dont vos concurrents réagiront à votre arrivée sur leur marché.
Avez-vous la possibilité d'adhérer à une franchise ?
Ouvrir un tour opérateur en partant de zéro est excitant, car vous bénéficiez d’un canevas vierge : tout est à créer. Être indépendant vous donnera plus de liberté et de flexibilité, mais nécessitera également plus de travail pour vous faire un nom et acquérir une clientèle.
Ouvrir un tour opérateur en franchise diminuera votre marge de manœuvre personnelle, mais vous permettra de bénéficier de la renommée et de la force de frappe d’un grand groupe, notamment en ce qui concerne les procédures opérationnelles, les relations avec les fournisseurs, le recrutement, etc.
Bien sûr, rejoindre une franchise n’est pas gratuit, il faudra vous acquitter du droit d’entrée et d’une redevance annuelle (généralement en pourcentage du chiffre d’affaires).
De plus, les opportunités varient en fonction des pays et des régions, il n'est donc pas garanti qu'une ouverture en franchise soit possible pour votre projet.
Néanmoins, lorsque possible, entreprendre en franchise est souvent un bon moyen de réduire le risque associé à la création et cette possibilité mérite d’être considérée.
Devriez-vous partir de zéro ou acheter un tour opérateur déjà en activité ?
Une autre alternative à la création peut être la reprise d’un tour opérateur déjà en activité.
Racheter un tour opérateur vous permet de bénéficier d’une clientèle et d’une équipe déjà en place, et de ne pas bousculer l’équilibre sur le marché en faisant entrer un nouvel acteur.
Une reprise permet de réduire significativement le risque du projet par rapport à une création d’entreprise, tout en vous permettant de conserver la liberté de changer le positionnement commercial de l’entreprise reprise si souhaité.
C’est donc là aussi une très bonne alternative à la création en indépendant ou en franchise.
Néanmoins, là-encore, les moyens à engager sont plus élevés que pour une création de tour opérateur stricto sensu puisqu’il faudra acheter l’entreprise à son propriétaire actuel.
Pour en savoir plus sur la reprise d’entreprise, les schémas possibles et les modalités de financement : vous pouvez consulter notre guide de la reprise d'entreprise.
Comment allez-vous valider votre concept avant d'investir plus de temps et d'argent ?
Quelle que soit la façon dont vous souhaitez entreprendre, il sera nécessaire de valider l’adéquation du positionnement commercial de votre future entreprise avec les besoins exprimés sur votre marché cible.
Pour cela, il vous faudra aller à la rencontre de votre clientèle cible pour leur présenter votre offre et valider qu’elle répond bien aux attentes de vos futurs clients.
Choisir le lieu d’implantation de votre tour opérateur
L’étape suivante pour monter un tour opérateur consiste à identifier une zone d’implantation. Voyons cela plus en détail.
Choisir l’emplacement de votre entreprise est une étape essentielle, qui influera directement sur le succès de votre projet.
Pour faire votre choix, nous vous recommandons de prendre en compte les critères suivants :
- Visibilité et fréquentation de la zone de chalandise : important pour attirer des clients et promouvoir les offres de voyages.
- Espace de stationnement, accessibilité par la route et les transports publics : important pour faciliter l'accès des clients au bureau de l'agence de voyages.
- Proximité de clients cibles : important pour cibler les bons clients et offrir des services adaptés à leurs besoins.
- Présence de concurrents : important pour étudier la concurrence et se démarquer avec des offres uniques et attractives.
Cette liste n’est bien évidemment pas exhaustive et devra être adaptée aux spécificités de votre projet.
Si vous décidez de louer vos locaux plutôt que d’acheter, pensez également à tenir compte des conditions liées au bail : durée, clause d’indexation du loyer, conditions de renouvellement, etc.
Les conditions contractuelles des baux varient fortement d'un pays à l'autre, par conséquent, assurez-vous de vérifier les conditions applicables à votre situation et faîtes revoir votre bail par votre avocat avant de signer.
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Sélectionner la forme juridique de votre tour opérateur
Votre projet d'ouvrir un tour opérateur avance bien et il est maintenant temps de vous pencher sur le choix de la structure juridique de votre future entreprise.
La forme juridique d'une entreprise fait référence à la structure légale sous laquelle elle opère. Cela détermine la manière dont l'entreprise est constituée et ses obligations juridiques.
Le choix de la forme juridique n'est généralement pas très difficile ; les particularités de votre projet comme le nombre de fondateurs et le montant du capital disponible seront les principaux facteurs influençant le choix du statut le plus adapté pour votre entreprise.
Pourquoi la forme juridique de votre entreprise est-elle importante ?
Le statut juridique de votre entreprise déterminera quelles seront les formalités administratives annuelles à accomplir, le régime d'imposition, le régime de cotisations sociales du ou des dirigeants et le niveau de protection de leur patrimoine privé.
La forme juridique aura également un impact sur la façon dont les décisions seront prises au sein de votre tour opérateur et sur votre capacité ou non à faire appel à des investisseurs privés.
Quelles sont les structures juridiques les plus fréquentes ?
Les noms et spécificités des formes juridiques varient légèrement d’un pays à l’autre, mais vous avez deux familles principales :
Voyons-les plus en détail.
Entreprise individuelle
Les entreprises individuelles, comme l’Entreprise Individuelle (ou EI) et la micro-entreprise en France, sont des formes juridiques avec des formalités administratives réduites.
Bien qu'il soit techniquement possible d'embaucher du personnel avec ces statuts, ils ont été avant tout pensés pour les indépendants qui travaillent seuls (comme les freelances par exemple).
Ces structures permettent de donner un cadre légal et professionnel à l'exercice de l'activité faite par l'entrepreneur, mais elles ne permettent généralement pas de bénéficier ni d'une personne morale ni d'une responsabilité limitée.
Ceci signifie qu’en cas de litige avec un tiers (client, fournisseur, concurrent, etc.) : l'entrepreneur risque de se faire poursuivre en justice à titre personnel.
Et, de façon similaire, l'entrepreneur est responsable à titre personnel des dettes de son entreprise. C'est-à-dire que les créanciers de l’entreprise peuvent saisir les biens de votre patrimoine personnel (votre voiture ou TV par exemple) pour se rembourser si l'entreprise fait faillite. Notez ici qu'en France, une responsabilité limitée a été introduite pour les entreprises individuelles depuis 2022.
Avec ces structures, l'entreprise n'a pas de capital, ce qui empêche de pouvoir faire appel à des investisseurs privés et limite donc fortement les moyens de financement à la disposition de l'entreprise.
Comme vous le voyez, ces structures ont beaucoup d'inconvénients et sont du point de vue de l'entrepreneur plus risquées que les sociétés de capitaux que nous verrons ci-dessous. Elles ont néanmoins deux avantages de taille, des formalités administratives réduites et une fiscalité simplifiée, ce qui peut les rendre intéressantes dans certaines situations.
Sociétés de capitaux
Les sociétés de capitaux, telles que la Société À Responsabilité Limitée (SARL) ou la Société par Actions Simplifiée (SAS), et leurs variantes à un seul associé (EURL et SASU) en France, sont des formes juridiques avec une responsabilité limitée aux apports.
Ces statuts sont très flexibles et conviennent autant aux entrepreneurs qui se lancent seuls qu'à plusieurs associés, et avec ou sans effectif salarié.
Les sociétés de capitaux ont une personne morale et une responsabilité limitée aux apports. Il y a donc une délimitation forte entre l'entreprise et l'entrepreneur tant au niveau de la responsabilité juridique que du patrimoine.
Avec ce type de statut, en cas de litige avec un tiers, c'est l’entreprise qui risque des poursuites judiciaires. De même, en cas de faillite, le patrimoine des associés est hors de portée puisque leur responsabilité est limitée aux apports (c'est-à-dire aux sommes investies dans l'entreprise).
Comme vous le voyez, ces structures sont beaucoup moins risquées du point de vue de l'entrepreneur et méritent donc d'être envisagées pour la création de votre tour opérateur.
Les sociétés de capitaux ont également un capital social (d'où leur appellation), ce qui leur permet de faire entrer des investisseurs au capital, et donc de bénéficier d'un éventail d'options de financement plus large.
Comment choisir la structure juridique de votre tour opérateur ?
Choisir votre statut juridique n'est pas compliqué.
Premièrement, une idée de création d’entreprise qui est viable financièrement sera viable quelque que soit le statut juridique choisi.
Si l'inverse était vrai, l'activité reposerait sur un avantage fiscal susceptible de changer à tout moment et ne serait donc pas pérenne.
Deuxièmement, le choix du statut est le plus souvent évident, dès lors que vous êtes fixé sur le nombre d’associés, les recrutements prévus et le niveau de chiffre d’affaires attendu pour l’entreprise.
Le choix du statut n'est donc pas un point bloquant au niveau de l'étude du projet, vous pouvez partir du principe que vous allez utiliser le statut qui vous plait le plus (ou le même que vos concurrents), et valider cette hypothèse avec un avocat et un expert-comptable à la fin lorsque vous serez prêt à créer l’entreprise en elle-même.
Puis-je changer de structure juridique par la suite ?
Vous pouvez toujours changer de statut juridique ensuite (quitte à céder votre entreprise avec l’ancien statut à une nouvelle entité avec le nouveau statut dans certains cas), mais c'est une source de formalités administratives et de coûts supplémentaires donc autant ne pas se tromper dès le départ.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
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Quel est le budget pour ouvrir un tour opérateur ?
Pour pouvoir répondre à cette question clé, il convient en premier lieu de se pencher sur les moyens à engager pour lancer l'activité et faire fonctionner votre tour opérateur au quotidien. Voyons en quoi cela consiste.
Chaque projet a des caractéristiques propres qui font qu'il n'est pas possible d'estimer le budget pour ouvrir un tour opérateur sans entrer dans le détail.
Soyez donc vigilant lorsque vous voyez des estimations circuler sur internet, comme pour toute donnée chiffrée, posez-vous ces questions :
- Mon projet est-il similaire (lieu d’implantation, concept, taille envisagée, etc.) ?
- De quand date l’information ?
- Quelle est la source ?
- Est-elle fiable ?
Votre réflexion sur les moyens matériels et humains nécessaires à l'activité vous permettra par la suite de chiffrer votre projet lors de la réalisation du prévisionnel financier (que nous verrons ci-dessous).
C'est le prévisionnel qui vous permettra d'avoir une idée précise du montant de l'investissement initial et du potentiel de rentabilité pour votre idée de création de tour opérateur.
Les investissements pour ouvrir un tour opérateur
Intéressons-nous d'abord aux moyens matériels. Pour monter un tour opérateur, le BFR initial et les investissements peuvent comprendre les éléments suivants :
- Véhicules de transport : Vous aurez besoin de véhicules pour transporter vos clients vers leurs destinations. Cela peut inclure des bus, des minivans ou même des voitures particulières pour des visites privées.
- Équipement de camping : Si vous organisez des circuits de camping, vous aurez besoin de tentes, de sacs de couchage, de matelas et d'autres équipements pour que vos clients puissent camper confortablement.
- Matériel de plongée : Si vous proposez des excursions de plongée sous-marine, vous aurez besoin d'équipements de plongée tels que des masques, des tubas, des combinaisons de plongée et des bouteilles d'oxygène.
- Matériel de ski : Si vous organisez des voyages de ski, vous aurez besoin de skis, de bâtons, de chaussures et d'autres équipements de ski pour vos clients.
- Équipement de randonnée : Pour les circuits de randonnée, vous aurez besoin d'équipements tels que des chaussures de randonnée, des bâtons de marche, des sacs à dos et des tentes pour les nuits en plein air.
Il faudra évidemment faire évoluer cette liste en fonction de votre concept.
Le personnel à prévoir pour faire fonctionner un tour opérateur
Il faudra également réfléchir au personnel nécessaire à l'exercice de l’activité au jour le jour.
Les ressources humaines à prévoir varieront en fonction de la taille envisagée pour l'entreprise.
Les charges d’exploitation d'un tour opérateur
Le dernier point à aborder lors de votre analyse des moyens à engager sera la question des frais de fonctionnement.
Les charges d’exploitation d'un tour opérateur peuvent inclure :
- Frais de personnel : les salaires et les charges sociales de vos employés, y compris les guides touristiques, les agents de réservation et les représentants locaux.
- Honoraires d'expertise-comptable : les frais pour les services d'un expert-comptable pour gérer votre comptabilité, vos déclarations fiscales et vos audits.
- Frais d'assurance : les primes d'assurance pour couvrir les risques associés à vos activités, tels que l'annulation de voyages et les accidents de voyageurs.
- Licences de logiciel : les frais pour l'utilisation de logiciels de réservation, de gestion de la relation client et de comptabilité.
- Frais bancaires : les frais de tenue de compte, de transferts d'argent et de traitement des paiements par carte de crédit.
- Frais de marketing : les coûts pour promouvoir vos forfaits et vos destinations, tels que les publicités, les brochures et les campagnes sur les réseaux sociaux.
- Frais de communication : les coûts pour les services téléphoniques, l'accès à Internet, les frais de roaming et les cartes SIM pour vos employés en déplacement.
- Frais de location de bureau : le loyer pour vos bureaux et locaux, y compris les services publics tels que l'électricité et l'eau.
- Frais de voyage : les coûts pour les voyages d'affaires, les frais de déplacement pour rencontrer des partenaires et les frais de déplacement pour inspecter les destinations.
- Frais de formation : les coûts pour la formation de vos employés, y compris les formations sur les destinations, les langues étrangères et les compétences en service à la clientèle.
- Frais de maintenance : les coûts pour l'entretien de vos véhicules, de votre matériel de bureau et de vos équipements de voyage.
- Frais de gestion de crise : les coûts pour la gestion des situations d'urgence telles que les catastrophes naturelles et les événements imprévus.
- Frais de traduction : les coûts pour la traduction de vos documents et de vos communications dans différentes langues pour atteindre un public international.
- Frais de conseil en voyages : les coûts pour les conseils et les recommandations de professionnels du voyage pour améliorer vos forfaits et vos opérations.
- Frais de licences et de permis : les coûts pour les licences et les permis nécessaires pour opérer en tant que tour opérateur.
Les exemples dans cette liste seront, eux aussi, à ajuster en fonction des spécificités de votre tour opérateur.
Créer le plan commercial de votre tour opérateur
L’étape suivante pour monter un tour opérateur consiste à réfléchir aux moyens à engager pour vous faire connaître, attirer et fidéliser votre clientèle.
Il faudra ici vous poser les questions suivantes :
- Quels moyens mobiliser pour attirer un maximum de clients ?
- Quels moyens engager pour fidéliser les clients ?
- Quelles ressources prévoir pour chaque action (moyens humains et financiers) ?
- Quel chiffre d'affaires pouvez-vous espérer générer en retour et sous quels délais ?
Les moyens à engager dépendront, ici encore, de votre ambition et de la taille souhaitée pour votre entreprise.
Votre prévisionnel de chiffre d’affaires sera également impacté par la saisonnalité liée à votre activité (pics et creux) et votre environnement concurrentiel.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
The Business Plan Shop vous permet de créer facilement un prévisionnel financier pour évaluer le potentiel de rentabilité et le besoin de financement initial de votre idée de création d'entreprise.

Créer les prévisions financières de votre tour opérateur
L’étape suivante pour ouvrir un tour opérateur consiste à créer votre prévisionnel financier.
Qu'est-ce qu'un prévisionnel financier ?
Un prévisionnel financier est un document chiffré qui met en avant le besoin de financement et le potentiel de croissance, rentabilité et génération de trésorerie de votre projet de tour opérateur sur les 3 à 5 années à venir.
Il y a beaucoup d’idées, mais très peu tiennent la route. Pour l'anecdote, chez The Business Plan Shop : nous avons vu passer plusieurs centaines de milliers de projets de création d’entreprise, et nous estimons qu’un seul projet sur quatre voit le jour, les autres n’étant ni viables ni finançables.
Créer un prévisionnel financier est le seul moyen d’évaluer le montant du financement initial nécessaire pour ouvrir votre tour opérateur et, surtout, de vérifier si votre idée de création d’entreprise peut être viable d’un point de vue financier.
La création du prévisionnel d’un tour opérateur est un processus itératif, car vous aurez besoin d’affiner vos chiffres au fur et à mesure que votre projet mature.
Vous commencerez par une première version à haut niveau en vue de décider ou non de continuer à travailler sur le montage du projet.
Avec l’avancement de votre projet, vos prévisionnels deviendront de plus en plus précis. Vous aurez également besoin de tester différentes hypothèses pour vous assurer que votre projet de création de tour opérateur tient la route même si votre environnement économique se dégrade.

Votre prévisionnel sera ensuite intégré au plan d’affaires (ou business plan en anglais) de votre entreprise. C’est ce document clé, que nous détaillerons ci-dessous, qui vous servira à présenter votre projet lors de la recherche de financement.
Après le lancement de votre entreprise, vous pourrez comparer votre réel comptable au prévisionnel, afin d'analyser d'où viennent les écarts, puis d'actualiser vos prévisions pour maintenir de la visibilité sur vos flux de trésorerie futurs.
Le prévisionnel est donc un outil de pilotage financier qui vous accompagnera tout au long de la vie de votre entreprise.
Comment se présente un prévisionnel financier ?
Une fois établi, le prévisionnel de votre tour opérateur sera présenté à l'aide des tableaux financiers ci-dessous.
Le compte de résultat prévisionnel de votre tour opérateur
Le compte de résultat prévisionnel permet de visualiser le potentiel de croissance et de rentabilité de votre tour opérateur sur les années à venir.

Le bilan prévisionnel
Le bilan prévisionnel de votre tour opérateur donne un aperçu de la situation financière de votre entreprise à la fin de l'année.

Le prévisionnel de trésorerie
Le prévisionnel de trésorerie de votre tour opérateur permet de visualiser la trésorerie que votre entreprise prévoit de consommer ou générer dans les années à venir.

Quel outil utiliser pour créer les prévisions de votre tour opérateur ?
La solution la plus simple et la plus sûre pour créer les prévisions de votre tour opérateur consiste à utiliser un logiciel professionnel de prévisionnel financier en ligne, comme celui que nous proposons chez The Business Plan Shop.
L'utilisation d'un logiciel spécialisé présente plusieurs avantages :
- Vous pouvez facilement créer vos prévisions financières en laissant le logiciel se charger des calculs pour vous, et ce, sans erreurs
- Vous avez accès à des modèles de prévisionnels financiers complets
- Vous obtenez un prévisionnel financier prêt à être envoyé à votre banque ou à vos investisseurs
- Le logiciel vous aide à identifier et corriger les incohérences éventuelles dans vos chiffres
- Vous pouvez créer des scénarios pour tester vos principales hypothèses, et ainsi vous assurer que votre projet de création de tour opérateur tient bien la route
- Après le début de l'activité, vous pourrez aisément suivre votre performance financière réelle par rapport à vos prévisions financières et réajuster vos prévisions au cours de l'année afin de maintenir de la visibilité sur les flux de trésorerie futurs
- Une équipe d'assistance est à votre disposition pour vous aider lorsque vous êtes bloqué
Si ce type de solution vous intéresse, sachez que vous pouvez essayer gratuitement notre logiciel de prévisionnel en vous inscrivant ici.
Trouver un nom pour votre tour opérateur
L’étape suivante pour monter un tour opérateur consiste à trouver un nom pour votre entreprise.
Cette étape est un peu délicate, car il est fort probable que vous souhaitiez utiliser le nom de votre entreprise comme nom commercial et avoir un nom de domaine et une marque déposée qui correspondent aussi au nom de l’entreprise :
- Exemple SAS (nom légal)
- Exemple (nom commercial)
- Exemple ® (nom de marque déposée)
- exemple.fr (nom de domaine)
Si tel est votre cas, vous allez devoir enregistrer votre nom à trois endroits différents de façon quasi-simultanée.
Avec comme difficulté additionnelle que les délais ne sont pas les mêmes :
- Réserver un nom de domaine est instantané
- Déposer une marque prend minimum trois mois (si personne ne s’oppose à votre demande)
- Le délai pour immatriculer une entreprise dépend du pays, mais c’est généralement assez rapide
Comment faire ?
Pour faire simple, vous avez deux options :
- Tout enregistrer en même temps et espérer que cela passe
- Réserver les noms de domaines et déposer la marque, puis attendre d’avoir confirmation du succès de l’enregistrement de la marque avant d’immatriculer l’entreprise
Notre point de vue chez The Business Plan Shop est que les noms de domaines et la marque déposée doivent prendre la priorité sur le nom de l’entreprise, car vous pouvez toujours utiliser un nom commercial différent du nom légal de votre entreprise.
Dans tous les cas, nous vous recommandons d’avoir cette discussion avec votre avocat (voir ci-dessous) avant d’entamer les démarches.
Afin d’éviter que ce guide soit trop long, nous n’entrerons pas ici dans les détails concernant le choix du nom en lui-même. Essayez cependant de choisir un nom court et distinctif pour votre tour opérateur.
En termes de processus. La première étape sera de vérifier que le nom que vous souhaitez prendre n’est pas déjà utilisé :
- Sur le registre des entreprises de votre pays
- Sur le registre des marques où vous souhaitez obtenir une protection
- Sur votre moteur de recherche préféré
- Sur une société de réservation de noms de domaine comme GoDaddy
Si le nom souhaité est disponible, vous pouvez procéder aux enregistrements.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
The Business Plan Shop vous permet de créer facilement un prévisionnel financier pour évaluer le potentiel de rentabilité et le besoin de financement initial de votre idée de création d'entreprise.

Imaginer l’identité visuelle de votre tour opérateur
L’étape suivante pour ouvrir un tour opérateur consiste à vous pencher sur l’identité visuelle de votre entreprise.
L’identité visuelle de votre entreprise fait partie des éléments constitutifs de votre image de marque. Elle vous aide à être reconnaissable et à vous démarquer de vos concurrents.
Bien que vous puissiez tout à fait définir votre identité visuelle vous-même, il est généralement conseillé de faire appel à un designer ou à une agence de communication pour obtenir un résultat professionnel.
Il vous faudra a minima définir les éléments suivants :
Logo
Le logo de votre tour opérateur permet d’identifier rapidement l’entreprise. Il sera utilisé sur l’ensemble de vos supports de communication (site internet, réseaux sociaux, cartes de visite, etc.) et documents officiels (factures, contrats, etc.).
Outre son design, il est important que votre logo puisse se décliner de plusieurs couleurs de façon à être visible sur tous les supports (fond blanc, sombre, etc.).
Charte graphique d'entreprise
La charte graphique de votre tour opérateur vous permet d’avoir un style graphique cohérent sur l’ensemble de vos supports de communications et documents officiels.
Elle définit la typographie et les couleurs utilisées par votre marque.
La typographie correspond aux polices de caractères utilisées (famille et taille). Par exemple Roboto en taille 20 pour vos titres et Lato en taille 14 pour vos textes.
Les couleurs définissent quelles couleurs sont utilisées pour représenter votre marque. Elles se limitent généralement à cinq :
- Une couleur principale,
- Une couleur secondaire (l’accent),
- Une couleur de fond sombre (un bleu ou un noir),
- Une couleur de fond grise (pour varier du blanc),
- Éventuellement une autre couleur secondaire.
Cartes de visite
Les cartes de visite de votre tour opérateur sont un incontournable : elles vous permettront de communiquer vos coordonnées à vos clients, fournisseurs, partenaires, recrues potentielles, etc.
Elles reprendront en principe votre logo et la charte graphique que nous avons évoquée ci-dessus.
Thème du site Internet
De même, le thème du site internet de votre tour opérateur reprendra votre logo et la charte graphique que nous avons évoquée ci-dessus.
Il s’agira ici également de définir l'apparence et l’aspect des éléments graphiques de votre site :
- Boutons,
- Menus,
- Formulaires,
- Bannières,
- Etc.
Les démarches juridiques et réglementaires pour ouvrir un tour opérateur
L’étape suivante pour ouvrir un tour opérateur consiste à effectuer les démarches juridiques et réglementaires.
Nous vous recommandons de vous faire accompagner par un cabinet d’avocat pour l’ensemble des démarches évoquées ci-dessous.
Enregistrer une marque et protéger la propriété intellectuelle de votre tour opérateur
La première étape sera de vous occuper de protéger la propriété intellectuelle de votre entreprise.
Vous pouvez déposer une marque comme nous l’avons déjà évoqué plus haut dans ce guide. Votre avocat sera à même de vous aider à effectuer les démarches de recherche d’antériorité et de constitution du dossier, à sélectionner les classes (activités économiques) et les juridictions sur lesquelles déposer votre marque.
Votre avocat pourra aussi vous conseiller sur les autres démarches que vous pouvez envisager pour protéger le reste de la propriété intellectuelle de votre entreprise.
Préparer les documents contractuels de votre tour opérateur
Pour fonctionner au quotidien, votre tour opérateur devra s’appuyer sur un ensemble de documents contractuels.
Là-encore, il est très fortement recommandé de faire rédiger ces documents par votre avocat.
Vos besoins exacts dépendront du pays dans lequel vous lancez votre tour opérateur et de la taille envisagée pour l’entreprise.
Cependant, vous pouvez envisager les documents suivants :
- Contrats de travail,
- Conditions générales de vente,
- Conditions générales d'utilisation de votre site internet,
- Politique de confidentialité de votre site internet,
- Politique en matière de cookies de votre site internet,
- Factures,
- Etc.
Demander les licences et permis, s'inscrire aux divers impôts et taxes
Là-encore, la liste des licences et permis nécessaires à l’exercice de votre activité dépendra du pays dans lequel vous créez votre tour opérateur, mais votre avocat sera à même de vous conseiller sur la réglementation applicable à votre activité.
De même, votre expert-comptable sera à même de vous conseiller et de vous aider à faire les démarches nécessaires pour vous mettre en conformité avec l’administration fiscale.
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Comment faire le business plan d’un tour opérateur ?
Lorsque vous aurez réalisé toutes les étapes précédentes, vous pourrez alors vous lancer dans la rédaction du business plan de votre tour opérateur.
Qu'est-ce qu'un business plan ?
Pour faire simple, un business plan (ou plan d'affaires en français) est un document composé de deux grandes parties :
- Une partie chiffrée, le prévisionnel financier (dont nous avons parlé précédemment), qui met en avant le besoin de financement initial et le potentiel de rentabilité du projet de création de tour opérateur,
- Une partie rédigée, argumentée, qui présente en détail votre projet, vise à convaincre de ses chances de réussite et apporte au lecteur le contexte lui permettant de déterminer si le prévisionnel est réaliste ou fantaisiste.
Le business plan vous permettra de vérifier la cohérence de votre projet de création d'entreprise et de vous assurer que l'entreprise peut être rentable avant d'engager plus de frais. Il vous servira également à convaincre vos partenaires commerciaux et financiers de vous suivre dans l'aventure.
Vous l'aurez compris, votre business plan doit donc être convaincant et sans erreurs.
Comment rédiger le business plan d'un tour opérateur ?
De nos jours, la façon moderne de rédiger un business plan consiste à se servir d'un outil de business plan pour création d'entreprise en ligne comme celui que nous développons chez The Business Plan Shop.

Utiliser un logiciel spécialisé pour réaliser un business plan de tour opérateur présente plusieurs avantages :
- Vous pouvez facilement créer vos prévisions financières en laissant le logiciel s'occuper des calculs financiers pour vous, sans erreurs
- Le logiciel vous alerte lorsqu'il détecte des incohérences dans vos prévisions financières
- Vous êtes guidé tout au long du processus de rédaction par des instructions détaillées et des exemples pour chaque partie du plan
- Vous pouvez accéder à une bibliothèque de plusieurs dizaines d'exemples et de modèles de business plans complets pour vous inspirer
- Vous obtenez un business plan professionnel, mis en forme et prêt à être envoyé à vos partenaires financiers
- Vous pouvez créer des scénarios pour tester les principales hypothèses de vos prévisions
- Vous pouvez importer vos données comptables pour comparer les performances financières réelles de votre entreprise à vos prévisions financières après le début d'activité
- Vous pouvez facilement mettre à jour vos prévisions au fur et à mesure que le temps passe, afin de maintenir de la visibilité sur votre trésorerie prévisionnelle
- Si vous avez besoin d'aide ou que vous êtes bloqué, l'équipe support se tient prête à vous aider
Intéressé ? Sachez que vous pouvez essayer gratuitement notre logiciel en vous inscrivant ici.
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Réunir le financement pour la création d’un tour opérateur
Équipé de votre business plan, vous pourrez attaquer l'une des dernières étapes pour ouvrir un tour opérateur : la recherche de financement.
Réunir le financement initial nécessaire au lancement de votre entreprise nécessitera probablement de mobiliser une combinaison de fonds propres et de dettes qui sont les deux catégories de financement à la disposition des entreprises.
Fonds propres
Les fonds propres correspondent essentiellement aux sommes d'argent investies par les fondateurs et les investisseurs éventuels de votre tour opérateur.
Les fonds propres sont clés lors d'une création d'entreprise. En cas d'échec du projet, les sommes investies en fonds propres risquent d'être perdues ; ces sommes permettent donc aux fondateurs d'envoyer un signal fort à leurs partenaires commerciaux et financiers quant à leur conviction sur les chances de réussite du projet.
Au niveau du retour sur investissement, les apporteurs de fonds propres peuvent percevoir des dividendes versés par l'entreprise (à condition qu'elle soit rentable) ou réaliser des plus-values en revendant leurs actions (à condition de trouver un acheteur intéressé par l'entreprise).
Les apporteurs de fonds propres sont donc dans une position très risquée. Ils peuvent tout perdre en cas de banqueroute, et ne verront un retour sur investissement que si l'entreprise parvient à être rentable ou revendue. En revanche, ils peuvent générer un très fort rendement si le projet est un succès commercial.
Compte tenu de leur position, les investisseurs en fonds propres cherchent des projets de création d'entreprise ayant des potentiels de croissance et de rentabilité suffisants pour compenser leur risque.
D'un point de vue technique, les fonds propres se composent des catégories d'éléments suivants :
- Le capital social et les primes d'émission : qui représentent les sommes investies par les associés dans les sociétés de capitaux. Ce capital est dit permanent, car il est non-remboursable. En échange de leur investissement, les associés reçoivent des parts sociales (actions) qui leur donnent un droit d'information, un pouvoir de décision (vote en assemblée générale), et la possibilité de toucher une partie des dividendes éventuellement versés par l'entreprise.
- Les comptes courants d'associés : qui représentent l'argent avancé à l'entreprise par ses associés (ou l'entrepreneur dans une entreprise individuelle). Ce capital est remboursable à tout moment, sauf lorsqu'il est bloqué (ce qui se fait parfois à la demande des banques).
- Les bénéfices non-distribués et les réserves : qui représentent le cumul des bénéfices ou pertes réalisés par l'entreprise depuis sa création, moins les sommes déjà versées sous forme de dividende. Les bénéfices peuvent éventuellement être mis en réserves pour augmenter le capital de façon permanente.
- Les subventions d'investissement : qui représentent les sommes non-remboursables éventuellement reçues par l'entreprise pour l'aider à investir dans des actifs de long terme.
- Les autres fonds propres : qui sont plus rares pour des petites structures et contiennent les capitaux permanents qui ne vont pas dans les autres catégories de fonds propres. Notamment les émissions de titres participatifs, les écarts d'équivalence ou de réévaluation et les provisions réglementées.
Les principales sources de fonds propres sont les suivantes :
- Apport personnel provenant de l'épargne des fondateurs
- Investisseurs privés : business angels, amis et famille
- Crowdfunding : campagnes de financement participatives permettant de chercher des investisseurs ou de récolter des dons (généralement avec contrepartie)
- Aides à la création d'entreprise, par exemple des prêts d'honneur versés aux associés pour les aider à constituer leur capital de départ
La dette
L'autre solution pour financer en partie la création d'un tour opérateur est de faire appel au crédit professionnel.
La dette fonctionne de façon inverse aux fonds propres :
- La dette est remboursable alors que les fonds propres sont permanents
- Les prêteurs touchent un rendement garanti alors que le rendement des investisseurs en fonds propres est incertain
En empruntant, l'entreprise s'engage de façon contractuelle à rémunérer les prêteurs en versant des intérêts et à rembourser le capital emprunté suivant un échéancier convenu à l'avance. Le rendement des prêteurs est donc indépendant de la rentabilité de l'entreprise, ce qui signifie que leur seul risque est une faillite de l'entreprise.
De façon à limiter leur risque, les prêteurs sont conservateurs et prudents dans leur approche. Ils ne financent que les projets sûrs, sur lesquels ils sont confiants qu'ils se feront rembourser.
Les entreprises empruntent de deux façons :
- Contre des actifs : c'est la manière la plus fréquente d'emprunter. La banque finance un pourcentage du prix d'un actif (un véhicule ou un bâtiment, par exemple) et prend l'actif en garantie. Si l'entreprise ne peut pas rembourser, la banque saisit l'actif et le revend pour limiter ses pertes.
- Sur leurs flux de trésorerie futurs : la banque évalue le prévisionnel de l'entreprise afin d'estimer sa capacité d'emprunt et évalue les conditions (montant, taux d'intérêt, durée, etc.) auxquelles elle est disposée à prêter compte tenu du risque de crédit posé par l'entreprise.
Il est difficile d'emprunter sur les flux de trésorerie futurs lorsqu'on monte un tour opérateur, car l'entreprise n'a pas encore de données historiques permettant de rassurer sur la crédibilité des flux de trésorerie prévisionnels.
Emprunter pour financer une partie des achats d'équipement est donc souvent la seule option disponible pour les créateurs. Les actifs finançables avec cette option doivent de plus être faciles à revendre, dans le cas malheureux où la banque serait contrainte de les saisir, ce qui peut limiter un peu plus vos options.
Au niveau des sources d'emprunts possibles, la source principale sont ici les banques et les établissements de crédit. Gardez néanmoins en tête que chaque institution est différente, tant vis-à-vis du risque qu'elle est prête à accepter que de la façon dont sera perçu le risque de votre projet et de ce qu'elle accepte de financer.
Dans certains pays, il est aussi possible d'emprunter auprès d'investisseurs privés (directement ou via des plateformes de crowdfunding) ou d'autres entreprises, mais pas partout.
À retenir sur le financement d'un tour opérateur
Différentes solutions sont à votre disposition pour réunir le financement initial nécessaire pour ouvrir votre tour opérateur. Un minimum de fonds propres sera nécessaire pour crédibiliser le projet, et un financement bancaire peut être sollicité pour boucler le financement.
Vous pouvez trouver plus de détails sur ces différents moyens dans notre guide du financement de la création d’entreprise.
Lancer votre tour opérateur et comparer les progrès réalisés à votre business plan
Une fois que vous aurez sécurisé votre financement, vous serez finalement prêt à lancer votre tour opérateur. Félicitations !
Savourez le lancement et célébrez les efforts qui vous ont permis d’arriver là, mais attention, c’est là que les choses sérieuses commencent.
Comme vous le savez, 50% des créations d’entreprises ne passent pas le cap des cinq ans. Votre priorité sera donc de tout faire pour pérenniser l’activité.
Pour ce faire, il est absolument clé de garder un œil sur votre business plan afin de vous assurer que vous êtes sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs.
Personne ne peut prédire le futur avec certitude, il est donc fort probable que les performances financières de votre tour opérateur divergent de ce que vous aviez prévu dans votre prévisionnel.
C’est pour cela qu’il est recommandé de faire plusieurs prévisionnels : un cas central (le plus probable), un cas optimiste et un scénario pessimiste visant à tester la robustesse de votre modèle économique.
Si vous avez suivi cette approche, avec un peu de chance, vos chiffres seront meilleurs que ceux de votre cas optimiste et vous pourrez envisager d’accélérer vos projets d’expansion. C’est ce qu’on vous souhaite en tout cas.
Si malheureusement vos chiffres se situent en dessous de votre cas central (ou pire de votre cas pessimiste), il vous faudra rapidement mettre en place des actions correctives ou envisager de cesser l’activité.
La clé, en matière de prise de décision, est de comparer régulièrement votre réel comptable au prévisionnel de votre tour opérateur afin de pouvoir :
- Quantifier les écarts, et ainsi identifier le plus vite possible dans quelle situation vous vous trouvez par rapport à votre cas central ;
- Ajuster vos prévisions financières au fur et à mesure que l’année progresse pour maintenir de la visibilité sur votre future trésorerie.
Il n’y a rien de pire que d’attendre d’avoir vos comptes, ce qui peut prendre jusqu’à cinq mois après la fin de votre année financière, pour vous apercevoir que votre performance sur l’année passée était bien en dessous du cas central de votre prévisionnel et que votre tour opérateur n’aura pas assez de trésorerie pour fonctionner sur les douze prochains mois.
C’est là qu'utiliser une solution de prévisionnel qui intègre le suivi du réel, comme les tableaux de bord de The Business Plan Shop, facilite grandement la tâche et permet de réduire significativement le risque lié à votre création d’entreprise.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
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À retenir
- La création d’un tour opérateur se fait au travers des 15 étapes clés que nous vous avons présenté ici.
- Le prévisionnel financier est l’outil qui vous permettra de valider la viabilité financière de votre idée de création de tour opérateur.
- Le business plan est le document qui vous permettra d’approcher vos partenaires financiers et commerciaux pour les convaincre des atouts de votre projet et sécuriser le financement nécessaire au lancement.
- Après le lancement, il est essentiel de disposer d'un prévisionnel à jour pour maintenir la visibilité sur les flux de trésorerie futurs de votre entreprise.
- Utiliser une plateforme de planification et d'analyse financière qui intègre prévisionnel, business plan et suivi des performances réelles, comme The Business Plan Shop, permet de faciliter les démarches et de réduire les risques liés à la création.
Nous espérons que ce guide vous a aidé à mieux comprendre comment ouvrir un tour opérateur. N'hésitez pas à nous contacter, si vous avez la moindre question.
À voir aussi sur The Business Plan Shop
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- Quelle ville choisir pour le siège social de votre entreprise ?
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