Comment ouvrir une startup fintech ?

Vous souhaitez ouvrir une startup fintech rentable et cherchez à en savoir plus sur la marche à suivre ? Ce guide pratique est fait pour vous !
De l'étude de marché au business plan, The Business Plan Shop vous guide ici au travers de toutes les étapes à franchir pour créer une startup fintech.
Notre guide est très complet et donc assez long : lisez-le en plusieurs fois si besoin.
Nous avons organisé les étapes de ce guide dans l'ordre logique où vous aurez à les franchir, néanmoins notez que certaines étapes devront être franchies à plusieurs reprises (la mise à jour des prévisions financières au fur et à mesure que votre réflexion avance, par exemple), et d’autres de façon simultanée.
Enfin, peu importe que vous soyez au tout début de votre réflexion ou que vous ayez déjà bien avancé sur le montage du projet : ce guide vous apprendra forcément quelque chose.
Prêt à commencer ? Voyons maintenant ensemble les 15 étapes clés par lesquelles vous devrez passer pour évaluer la faisabilité de la création de votre propre startup fintech.
Comprendre le fonctionnement et le modèle économique d'une startup fintech
La toute première étape lorsqu’on envisage d’ouvrir une startup fintech consiste à se faire une idée de la manière dont l'entreprise fonctionne et gagne de l'argent (ce qu’on appelle le modèle économique).
Cela vous permettra non seulement de vous faire une première idée sur le potentiel de rentabilité de cette activité, mais aussi de vérifier que c’est la bonne idée de création d’entreprise pour vous, compte tenu de vos compétences, de votre capital de départ, et de votre situation familiale, notamment.
La façon la plus simple de vous initier à l’activité consiste à :
- Échanger avec des propriétaires ou gérants de startups fintech
- Travailler quelques mois dans une startup fintech déjà en activité
- Suivre une formation
Échanger avec des propriétaires ou gérants de startups fintech
Les propriétaires de startups fintech expérimentés disposent d’un recul précieux et peuvent vous fournir des conseils pratiques fondés sur leur expérience directe.
Ils ont probablement rencontré et surmonté des difficultés qu'un nouveau venu n'aurait pas anticipé. Apprendre des erreurs des autres peut vous faire gagner du temps et de l'argent, et augmenter les chances de réussite de votre entreprise.
Travailler quelques mois dans une startup fintech déjà en activité
Disposer d’une expérience professionnelle dans le secteur dans lequel vous souhaitez entreprendre peut-être un facteur crucial pour déterminer si c’est la bonne opportunité pour vous.
Si les heures de travail sont plus longues que prévu ou si d'autres exigences sont incompatibles avec votre vie personnelle ou vos préférences, cela peut vous amener à réévaluer vos objectifs entrepreneuriaux.
Et si vous avez décidé que le secteur est fait pour vous, l'expérience professionnelle vous aidera à vous familiariser avec la clientèle et ses besoins, ce qui vous sera assurément utile lorsque vous créerez votre propre startup fintech.
Suivre une formation
Suivre une formation dans le secteur dans lequel vous souhaitez entreprendre est une autre façon de comprendre le fonctionnement de votre future activité avant de décider de vous lancer dans une nouvelle aventure.
Avant d’aller plus loin
Quelle que soit l’approche que vous choisirez pour vous familiariser avec l’activité, avant d’aller plus loin dans votre projet d’ouvrir une startup fintech, assurez-vous d’avoir bien compris :
- Quelles sont les compétences requises pour gérer l'entreprise (à comparer à votre bilan de compétences)
- Comment se déroule une semaine type au sein de l’entreprise (à comparer avec votre vie familiale)
- Quel est le potentiel de chiffre d’affaires d’une startup fintech et les perspectives de développement à long terme (à comparer avec votre ambition)
- Quelles seront vos options lorsque vous voudrez vendre l’entreprise ou prendre votre retraite (il n’est jamais trop tôt pour envisager sa sortie)
À l’issue de cette étape, vous devriez être en mesure de décider si ce type d'activité vous convient et vous correspond :
- Possédez-vous (ou pouvez-vous acquérir par la formation) les compétences nécessaires pour créer ce type d'entreprise ?
- Ce projet correspond-il à votre situation personnelle actuelle (motivations, argent, famille, etc.) ?
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
The Business Plan Shop vous permet de créer facilement un prévisionnel financier pour évaluer le potentiel de rentabilité et le besoin de financement initial de votre idée de création d'entreprise.

Réunir l'équipe fondatrice de votre projet de startup fintech
L’étape suivante pour créer une startup fintech consiste à réfléchir aux personnes avec qui vous souhaitez potentiellement vous associer pour porter le projet, ou à l'inverse de décider de vous lancer seul(e).
Ouvrir une startup fintech est risqué puisque 50% des créations d’entreprise ne passent pas le cap des cinq ans.
Entreprendre avec plusieurs associés est généralement plus facile que de se lancer seul, car vos associés apportent des compétences complémentaires aux vôtres et partagent l’aventure, les prises de décisions importantes et les risques financiers avec vous dans un esprit de camaraderie.
Néanmoins, entreprendre à plusieurs n’est pas sans risque. Les mésententes entre associés sont fréquentes et peuvent potentiellement mettre l’entreprise en difficulté. C’est pourquoi il convient de bien réfléchir à la problématique en amont de la création.
Nous n’entrerons pas ici dans le détail des considérations, car c’est un sujet qui mérite un guide à part entière. Cependant, nous vous recommandons de vous poser les questions suivantes :
- Quel est le nombre idéal d’associés pour ce projet ?
- Êtes-vous en phase avec vos associés potentiels sur l’ambition du projet ?
- Comment gérerez-vous un échec potentiel ?
Voyons ces points plus en détail.
Quel est le nombre idéal d’associés pour ce projet ?
Pour répondre à cette question, vous devrez prendre en compte les aspects suivants :
- Quelles sont les compétences nécessaires pour diriger la structure ? Vous en manque-t-il ?
- Quel est l’apport en capital idéal et de combien disposez-vous ?
- Comment prendrez-vous les décisions clés concernant le développement de l’entreprise (un nombre impair d’associés, ou une personne majoritaire, est généralement recommandé pour éviter les blocages) ?
Fondamentalement, vos associés apportent soit des compétences, soit du capital. S'il vous manque l'une de ces deux ressources, faire entrer un associé sur le projet peut être une bonne option.
Êtes-vous en phase avec vos associés potentiels sur l’ambition du projet ?
C’est une question clé : il est très fréquent que les ambitions des associés divergent (soit dès le départ, soit en cours de route).
Il vaut mieux se mettre d'accord dès le début sur l’ambition qu’on a et la vision à 10-15 ans, et prévoir un mécanisme de sortie pour l’un des associés en cas de divergence.
Comment gérerez-vous un échec potentiel ?
On vous souhaite de réussir, mais en matière de création d'une startup fintech, il est préférable d’avoir un plan B en cas d’échec.
La situation sera ici très différente en fonction de la relation que vous avez avec vos associés et de votre situation personnelle.
Par exemple, lancer une entreprise avec son conjoint peut être tentant, mais en cas d’échec, vous perdez 100% des revenus du foyer, ce qui peut ajouter du stress.
De la même manière, s’associer avec un ami peut mettre la relation sous pression en cas d’échec ou de décision difficile à prendre.
Là-encore, il vaut mieux réfléchir à la situation avant de se lancer.
Réaliser une étude de marché pour ouvrir une startup fintech
L’étape suivante pour lancer une startup fintech consiste à effectuer une étude de marché. Voyons ensemble ce en quoi cela consiste.
Les objectifs de l'étude de marché d’une startup fintech
Quel que soit le type d’entreprise que l’on souhaite créer, l’étude de marché a toujours le même objectif : évaluer le potentiel commercial du projet.
Il s’agit tout d’abord de vérifier que le marché n’est pas saturé par des offres concurrentes et qu’il peut supporter l’arrivée d’un nouvel acteur : votre startup fintech.
Votre étude de marché de startup fintech vous aidera à identifier un positionnement commercial et un concept qui aura toutes les chances de rencontrer le succès sur le marché que vous visez, et ainsi à minimiser les risques d’échec du projet.
Ce travail, long, mais absolument indispensable, vous permettra également de réunir toutes les informations nécessaires à l’évaluation du potentiel de chiffre d’affaires de votre entreprise.
Réaliser une étude de marché de startup fintech vous permettra en effet de définir précisément quelle cible commerciale viser, par quels canaux de distribution, et quels produits et services vous avez tout intérêt à proposer, et à quel prix.
Analyser les tendances clés du secteur
L’étude de marché d’une startup fintech commence généralement par une étude sectorielle.
L’étude sectorielle a pour objectif de gagner une compréhension à haut niveau de la filière, des principaux acteurs et des principales tendances.
Analyser la demande
Vient ensuite l’étude de la demande, c’est-à-dire des attentes et des comportements d’achat des clients, sur le marché ciblé par votre startup fintech.
J'insiste ici sur le deuxième point : ciblé par l’entreprise. Une erreur classique des créateurs consiste à évaluer la demande sur le marché global au lieu de se concentrer sur leur marché cible. Seule la demande qui peut être captée par votre entreprise importe.
Votre analyse de la demande devra s’intéresser aux questions suivantes :
- Qui sont les clients ?
- Combien sont-ils ?
- Quelles sont leurs attentes ?
- Quelles sont leurs habitudes d’achat ?
- Quels sont leurs budgets ?
- Quels sont les différents segments de clientèle et leurs particularités ?
- Quels sont les principaux canaux de distribution et moyens de communication à envisager pour toucher chaque segment ?
L’objectif lors de l’analyse de la demande est d’identifier les segments de clientèle qui pourraient être ciblés par votre startup fintech et quelle offre commerciale proposer pour répondre à leurs attentes.
Analyser l’offre
Après la demande, vient l’analyse de l’offre, c’est-à-dire de vos futurs concurrents.
Votre étude de l’offre devra s’intéresser aux questions suivantes :
- Qui sont vos principaux concurrents directs et indirects ?
- Combien sont-ils ?
- Où sont-ils implantés ?
- S’agit-il d’indépendants ou de franchises ?
- Quel est leur positionnement commercial ?
- Quels types de produits et services proposent-ils ?
- À quels tarifs ?
- Quelle est la clientèle visée ?
- Comment communiquent-ils ?
- Quels canaux de distribution mobilisent-ils ?
- Semblent-ils en difficulté ou sont-ils florissants ?
- Qu’est-ce qui plaît aux clients ?
- Quels concepts paraissent mieux fonctionner ?
L’objectif lors de l’analyse concurrentielle est d’identifier qui seront vos concurrents et de récolter les informations qui vous aideront à trouver un positionnement commercial différenciant (voir ci-dessous).
Réglementation
L’étude de marché est aussi l'occasion de vous pencher sur la réglementation et les conditions nécessaires pour exercer l’activité.
Vous vous intéressez notamment aux questions suivantes :
- Faut-il un diplôme spécifique pour ouvrir une startup fintech ?
- Avez-vous besoin de licences ou de permis spécifiques ?
- Quelles sont les principales réglementations applicables à votre future entreprise ?
Compte tenu du niveau d'avancement de votre projet, votre étude de la réglementation doit pour l'instant s'effectuer uniquement à haut niveau : de façon à appréhender les principales règlementations applicables et, en particulier, de vous assurer qu'il n'y a pas de blocage au niveau des conditions à remplir pour exercer l'activité avant de continuer sur le montage du projet.
Vous reviendrez sur la réglementation en détail plus tard avec votre avocat lorsque le projet sera bien avancé.
Tirer les conclusions de votre étude de marché
À l’issue de votre étude de marché, vous devriez : soit avoir identifié une opportunité commerciale inexploitée, soit arriver à la conclusion que le marché est saturé et qu’il vaut mieux trouver une autre idée de création d’entreprise.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
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Quel positionnement commercial choisir pour votre startup fintech ?
Lorsque votre étude de marché révèle une opportunité, l’étape suivante pour ouvrir une startup fintech est alors de vous pencher sur la définition du positionnement commercial qui vous permettra de la saisir.
Le positionnement commercial fait référence à la place qu'occupe votre offre de produits et services dans l'esprit des clients et la manière dont elle se distingue des produits des concurrents. Être perçu comme étant la solution haut de gamme, par exemple.
Trouver un concept et un positionnement commercial porteurs nécessite de s'intéresser aux enjeux suivants :
- Comment être compétitif face aux concurrents ?
- Faut-il créer ou reprendre une startup fintech déjà en activité ?
- Comment évaluer l'intérêt des clients cibles pour l'offre envisagée ?
Examinons ces aspects plus en détails.
Comment être compétitif face aux concurrents ?
Ouvrir une startup fintech revient à partir avec un handicap vis-à-vis des concurrents déjà en activité sur le marché.
En effet, alors que vous devrez tout créer de toute pièce dans votre entreprise, vos concurrents ont déjà tout en place.
Les équipes de vos concurrents connaissent bien l'activité alors que la vôtre vient à peine d'être recrutée, leurs clients sont fidèles et ils bénéficient d'un bouche-à-oreille que vous n'avez pas encore.
Il va donc vous falloir un plan pour réussir à prendre des parts de marché à vos concurrents et à faire votre trou.
Il y a ici plusieurs aspects à étudier afin d'éviter une confrontation directe si possible :
- Pouvez-vous viser un profil de clientèle différent de ceux de vos concurrents ?
- Pouvez-vous proposer des produits ou services différents ou complémentaires à ce que vos concurrents proposent déjà ?
- Est-il possible de réussir en tant qu'indépendant ou vaut-il mieux envisager une autre option ?
- Comment vos concurrents réagiront-ils à l'entrée de votre startup fintech sur leur marché ?
- Pouvez-vous construire un avantage concurrentiel durable vous permettant de rivaliser avec vos concurrents actuels et futures ?
Faut-il créer ou reprendre une startup fintech ?
L'alternative à la création à évaluer et celle de racheter et de reprendre une startup fintech déjà en activité.
Une reprise de startup fintech est un bon moyen de diminuer le risque de votre projet entrepreneurial par rapport à une création pure.
La reprise à deux énormes avantages par rapport à une création : vous partez à égalité avec vos concurrents puisque vous reprenez l'équipe et la clientèle, et vous n'augmentez pas l'offre sur le marché et conservez ainsi l'équilibre en place au niveau de la zone d'implantation.
Cependant, les moyens à mobiliser pour une reprise sont plus élevés parce qu'il faudra acheter l’entreprise.
Si cette option vous intéresse, vous pouvez lire notre guide de la reprise d'entreprise pour en apprendre davantage sur les schémas possibles et les modalités de financement et les implications de ce type de projet.
Comment évaluer l'intérêt des clients cibles pour l'offre envisagée ?
Que vous choisissiez de créer en indépendant, en franchise, ou en reprenant une entreprise : il vous faudra de toute façon vérifier l'intérêt des clients pour le positionnement commercial de votre future entreprise.
Pour cela, le mieux est d'aller au contact de vos futurs clients pour présenter votre offre commerciale et vous assurer qu’elle répond bien aux besoins et envies de vos futurs clients.
Choisir où installer votre startup fintech
L’étape suivante pour ouvrir une startup fintech : le choix du lieu d'implantation de votre activité.
Installer votre entreprise au bon endroit aura un impact direct sur vos chances de réussite, alors autant bien réfléchir à la problématique avant de vous lancer.
Pour vous aider à décider de la zone d'implantation, nous vous conseillons de vous pencher sur les éléments suivants :
- Visibilité et fréquentation de la zone de chalandise
- Proximité de clients cibles
- Accès à une main-d'oeuvre qualifiée
- Logistique efficace
Ces critères devront être affinés en fonction des spécificités propres à votre projet de création de startup fintech.
Une des questions qui se posera également est celle de la pérennité de votre emplacement, notamment si vous optez pour la location de vos locaux plutôt que d’acheter. Il faudra alors vous poser la question des conditions de renouvellement du bail (durée, hausse de loyers, etc.).
Les conditions contractuelles des baux varient fortement d'un pays à l'autre, par conséquent, assurez-vous de vérifier les conditions applicables à votre situation et faîtes revoir votre bail par votre avocat avant de signer.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
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Quelle forme juridique choisir pour ouvrir votre startup fintech ?
Prochaine étape pour créer une startup fintech : choisir le statut juridique de votre future entreprise.
La forme juridique d'une entreprise fait référence à la structure légale sous laquelle elle opère. Cela détermine la manière dont l'entreprise est constituée et ses obligations juridiques.
Le choix du statut n'est pas très compliqué en soi, mais il aura des conséquences à plusieurs niveaux et il convient donc d'y réfléchir soigneusement avant d'aller plus loin.
Pourquoi la forme juridique de votre entreprise est-elle importante ?
C'est la forme juridique de votre entreprise qui dicte le cadre légal dans lequel votre activité va s'exercer, mais le choix du statut est aussi une décision fiscale, patrimoniale et stratégique.
La forme juridique de votre entreprise aura notamment une influence directe sur :
- Les formalités administratives (au moment de la création et en fin d'année financière),
- Le mode d'imposition,
- Les cotisations sociales du ou des dirigeants,
- La responsabilité du ou des fondateurs vis-à-vis des dettes de l'entreprise,
- La façon dont sont prises les grandes décisions dans l'entreprise,
- Les formes de financements à votre disposition.
Quelles sont les structures juridiques les plus courantes ?
Les noms et spécificités des formes juridiques varient légèrement d’un pays à l’autre, mais vous avez deux catégories principales :
Voyons-les plus en détail.
Entreprise individuelle
Les entreprises individuelles, comme la micro-entreprise ou l’Entreprise Individuelle en France, sont des statuts juridiques qui ont des formalités administratives simplifiées.
Ces formes juridiques ont été conçues pour simplifier les démarches des indépendants (freelance, artisan, etc.) et des très petites entreprises qui n'ont la plupart du temps pas de personnel autre que l'entrepreneur (bien qu'il soit possible d'embaucher avec ces statuts).
La simplicité des formalités administratives et de la fiscalité de ces structures peut les rendre avantageuses dans certains cas.
Elles ont néanmoins trois inconvénients de taille :
- L'absence d'une personnalité morale, ce qui signifie que l'entrepreneur peut se faire poursuivre en son nom propre en cas de litige avec un client, fournisseur, concurrent ou créancier de l'entreprise.
- L'absence de capital ce qui limite les possibilités de financement, il n'est pas possible de faire de levée de fonds auprès d'investisseurs.
- L'absence de responsabilité limitée, ce qui signifie que vous êtes responsable des dettes de l'entreprise sur votre patrimoine personnel (on peut saisir vos biens en cas de faillite de l'entreprise ou de litige et vous pouvez perdre plus que vous n'aviez investi). Sauf dans certains pays, en France : une responsabilité limitée de droit a été ajoutée en 2022.
Sociétés de capitaux
Les sociétés de capitaux, comme la Société par Actions Simplifiée (SAS et SASU) et la Société À Responsabilité Limitée (SARL et EURL) en France, sont des formes juridiques avec une responsabilité limitée aux apports.
Ces structures sont très flexibles et adaptées aussi bien aux personnes qui se lancent seules qu'à ceux d'entre vous qui entreprennent à plusieurs, avec ou sans personnel.
À l'inverse des entreprises individuelles :
- Elles bénéficient d'une personne morale qui fait écran et protège le ou les entrepreneurs. En cas de litige, c'est l'entreprise qui se fait poursuivre et pas l'entrepreneur.
- Elles ont un capital et un patrimoine propre, ce qui permet de faire appel à des investisseurs privés pour accélérer le développement de l'entreprise.
- Elles offrent une responsabilité limitée aux apports, ce qui signifie que le maximum que vous pouvez perdre est ce que vous avez investi dans l'entreprise.
Comment choisir la structure juridique de votre startup fintech ?
La décision est souvent évidente au vu du nombre d’associés, des besoins en personnel et du chiffre d’affaires estimé pour l'entreprise.
Pour avancer sur votre montage de projet, nous vous conseillons de partir du principe que vous allez utiliser la même structure que vos principaux concurrents. Puis de valider ce choix par la suite en consultant un avocat et un expert-comptable lorsque vous serez prêt à créer la structure.
La forme juridique n'a pas une grande importance lorsque vous cherchez simplement à vérifier que votre idée de création de startup fintech peut être rentable. La fiscalité applicable aux entreprises change tous les ans lors du budget, une opportunité qui est viable avec une SASU le sera donc aussi avec une EI, autrement les entrepreneurs seraient à la merci de leurs ministres.
Puis-je changer de structure juridique par la suite ?
Vous pouvez toujours changer de structure juridique par la suite (quitte à acheter l'ancienne structure avec la nouvelle dans des cas extrêmes), mais c'est du temps et de l'argent, donc il vaut mieux ne pas avoir à changer en cours de route.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
The Business Plan Shop vous permet de créer facilement un prévisionnel financier pour évaluer le potentiel de rentabilité et le besoin de financement initial de votre idée de création d'entreprise.

Quel est le budget pour ouvrir une startup fintech ?
Pour pouvoir répondre à cette question clé, il convient en premier lieu de se pencher sur les moyens à engager pour lancer l'activité et faire fonctionner votre startup fintech au quotidien. Voyons en quoi cela consiste.
Chaque projet a des caractéristiques propres qui font qu'il n'est pas possible d'estimer le budget pour ouvrir une startup fintech sans entrer dans le détail.
Soyez donc vigilant lorsque vous voyez des estimations circuler sur internet, comme pour toute donnée chiffrée, posez-vous ces questions :
- Mon projet est-il similaire (lieu d’implantation, concept, taille envisagée, etc.) ?
- De quand date l’information ?
- Quelle est la source ?
- Est-elle fiable ?
Votre réflexion sur les moyens matériels et humains nécessaires à l'activité vous permettra par la suite de chiffrer votre projet lors de la réalisation du prévisionnel financier (que nous verrons ci-dessous).
C'est le prévisionnel qui vous permettra d'avoir une idée précise du montant de l'investissement initial et du potentiel de rentabilité pour votre idée de création de startup fintech.
Les investissements pour ouvrir une startup fintech
Intéressons-nous d'abord aux moyens matériels. Pour monter une startup fintech, le BFR initial et les investissements peuvent comprendre les éléments suivants :
- Matériel informatique : ordinateurs, imprimantes, scanners, serveurs, etc. pour vous permettre de travailler efficacement et de stocker vos données en toute sécurité.
- Logiciels spécialisés : des outils de gestion financière, de sécurité des données et de gestion de projets spécifiques aux fintechs pour vous aider à gérer vos opérations de manière optimale.
- Équipement de sécurité : des systèmes de sécurité pour protéger vos locaux et vos données, tels que des caméras de surveillance, des systèmes d'alarme et de contrôle d'accès.
- Mobiliers de bureau : des bureaux, des chaises, des armoires de rangement, des tables de réunion, etc. pour aménager votre espace de travail de manière fonctionnelle et confortable.
- Matériel de communication : téléphones, routeurs, modems, etc. pour assurer une connexion internet fiable et des moyens de communication efficaces avec vos clients et partenaires.
Il faudra évidemment faire évoluer cette liste en fonction de votre concept.
Le personnel à prévoir pour faire fonctionner une startup fintech
Il faudra également réfléchir au personnel nécessaire à l'exercice de l’activité au jour le jour.
Les ressources humaines à prévoir varieront en fonction de la taille envisagée pour l'entreprise.
Les charges d’exploitation d'une startup fintech
Le dernier point à aborder lors de votre analyse des moyens à engager sera la question des frais de fonctionnement.
Les charges d’exploitation d'une startup fintech peuvent inclure :
- Frais de personnel: inclut les salaires, les cotisations sociales, les avantages sociaux et les primes pour les employés de votre startup fintech.
- Honoraires d'expertise-comptable: ces frais sont liés à la tenue de vos comptes et à la préparation de vos déclarations fiscales. Ils peuvent également inclure des services de conseil en matière financière et fiscale.
- Frais d'assurance: protégez votre startup fintech en souscrivant à une assurance responsabilité civile professionnelle, une assurance cyber-risques et une assurance pour vos locaux et vos équipements.
- Licences de logiciel: pour exploiter votre startup fintech, vous aurez besoin de licences pour différents logiciels tels que des logiciels de comptabilité, de gestion de projet, de marketing et de sécurité.
- Frais bancaires: pour gérer vos transactions financières et vos comptes, vous aurez besoin de comptes bancaires professionnels et vous devrez payer des frais pour les opérations bancaires telles que les virements, les prélèvements et les chèques.
- Frais de location de bureau: si vous avez besoin d'un espace de travail dédié pour votre startup fintech, vous devrez payer des frais de location pour un bureau ou un espace de coworking.
- Frais de communication: pour promouvoir votre startup fintech et communiquer avec vos clients, vous devrez payer des frais pour les services de téléphonie, de messagerie et d'accès à Internet.
- Frais de marketing: pour attirer de nouveaux clients et développer votre activité, vous aurez besoin de budget pour des campagnes de publicité, de marketing en ligne et de relations publiques.
- Frais de formation: pour rester à la pointe des dernières innovations et développer les compétences de vos employés, vous devrez investir dans des programmes de formation et de développement professionnel.
- Frais de déplacement: si vous avez besoin de vous déplacer pour rencontrer des clients ou participer à des événements, vous devrez prendre en compte les frais de déplacement tels que les billets d'avion, les hôtels et les repas.
- Frais juridiques: pour protéger votre startup fintech et respecter les réglementations en vigueur, vous devrez payer des frais pour les conseils juridiques, la rédaction de contrats et la protection de la propriété intellectuelle.
- Frais de gestion de projet: pour gérer efficacement vos projets et vos équipes, vous aurez besoin de logiciels de gestion de projet et de collaboration qui peuvent impliquer des frais mensuels ou annuels.
- Frais de services professionnels: pour vous aider dans des domaines spécifiques tels que le développement de votre site web ou la création de votre marque, vous pourriez avoir besoin de faire appel à des prestataires de services professionnels tels que des graphistes, des développeurs web ou des consultants en marketing.
- Frais de support technique: si vous utilisez des logiciels ou des services tiers pour votre startup fintech, vous devrez peut-être payer des frais pour le support technique et les mises à jour.
- Frais de gestion de la relation client (CRM): pour suivre et gérer vos interactions avec vos clients, vous aurez peut-être besoin d'un logiciel de CRM qui peut impliquer des frais mensuels ou annuels.
Les exemples dans cette liste seront, eux aussi, à ajuster en fonction des spécificités de votre startup fintech.
Comment mettre sur pied le plan commercial de votre startup fintech ?
L’étape suivante pour lancer votre startup fintech consiste à vous pencher sur les actions à engager pour promouvoir votre offre commerciale et fidéliser vos clients.
Il s'agira ici d'envisager les problématiques suivantes :
- Comment attirer un maximum de clients ?
- Comment fidéliser les clients et mettre en place le bouche-à-oreille ?
- Qui sera chargé des actions de communication et de promotion ?
- Quel budget prévoir ?
- Quelles retombées peut-on anticiper en retour en termes de ventes ?
Les actions à engager dépendront de la taille souhaitée pour votre startup fintech.
Votre prévisionnel des ventes sera par ailleurs dépendant de la saisonnalité liée à votre activité (périodes fortes et creuses d'activité) et de l'intensité concurrentielle sur votre marché cible.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
The Business Plan Shop vous permet de créer facilement un prévisionnel financier pour évaluer le potentiel de rentabilité et le besoin de financement initial de votre idée de création d'entreprise.

Créer les prévisions financières de votre startup fintech
Prochaine étape pour créer votre startup fintech, la préparation du prévisionnel financier.
Qu'est-ce qu'un prévisionnel financier ?
Un prévisionnel est un document chiffré d'aide à la décision qui permet de faire ressortir le montant de l'investissement initial nécessaire pour ouvrir une startup fintech et le potentiel de rentabilité et de génération de trésorerie de l'entreprise sur les 3 à 5 années à venir.
Lors de votre réflexion sur votre projet de création d’une startup fintech, le rôle principal des prévisions financières sera de vous aider à décider s'il est pertinent de créer l'entreprise.
En effet, créer des projections financières est le seul moyen d’évaluer le montant du financement initial nécessaire pour ouvrir votre startup fintech et de vous assurer que votre projet est judicieux d'un point de vue économique et financier.
Gardez à l'esprit que très peu d’idées de création d'entreprise tiennent la route sur le plan financier. Chez The Business Plan Shop : nous avons vu passer près d'un million de projets de création d’entreprise et nous estimons que moins d'un projet sur quatre est viable économiquement.
Votre prévisionnel demandera donc toute votre attention et des révisions constantes, au fur et à mesure que votre projet mature. Vous aurez également intérêt à simuler différents scénarios pour anticiper plusieurs cas de figure possibles (que se passe-t-il si vos ventes mettent plus de temps que prévu à monter en régime, par exemple) et ainsi être prêts à toutes les éventualités.

Lors de la recherche de financement, votre prévisionnel sera intégré à votre business plan (ou plan d’affaires en français) qui servira de document de référence pour présenter votre projet à vos partenaires financiers. Nous reviendrons plus en détail sur le business plan ci-dessous.
La création et la mise à jour des prévisionnels d’une startup fintech est un processus continu. En effet, disposer de projections financières à jour est la seule façon de pouvoir avoir de la visibilité sur la trésorerie future de votre entreprise.
Le prévisionnel est donc l'outil de pilotage financier qui vous accompagnera tout au long de la vie de votre entreprise. Après le début d'activité, vous aurez besoin de régulièrement comparer l'écart entre votre réel comptable et vos prévisions, puis d'ajuster ces dernières pour maintenir de la visibilité sur vos flux de trésorerie futurs.
Comment se présente un prévisionnel financier ?
Une fois établi, le prévisionnel de votre startup fintech sera présenté à l'aide des tableaux financiers ci-dessous.
Le compte de résultat prévisionnel de votre startup fintech
Le compte de résultat prévisionnel permet de visualiser le potentiel de croissance et de rentabilité de votre startup fintech sur les années à venir.

Le bilan prévisionnel
Le bilan prévisionnel de votre startup fintech donne un aperçu de la situation financière de votre entreprise à la fin de l'année.

Le prévisionnel de trésorerie
Le prévisionnel de trésorerie de votre startup fintech permet de visualiser la trésorerie que votre entreprise prévoit de consommer ou générer dans les années à venir.

Quelle solution utiliser pour simuler le prévisionnel de votre startup fintech ?
La solution la plus simple et la plus sûre pour simuler les prévisions de votre startup fintech consiste à utiliser un logiciel de prévisionnel financier en ligne, comme celui que nous proposons chez The Business Plan Shop.
L'utilisation d'un logiciel professionnel présente plusieurs avantages :
- Vous pouvez facilement créer vos prévisions financières en laissant le logiciel se charger des calculs pour vous, et ce, sans erreurs
- Vous avez accès à des modèles de prévisionnels financiers complets
- Vous obtenez un prévisionnel financier prêt à être envoyé à votre banque ou à vos investisseurs
- Le logiciel vous aide à identifier et corriger les incohérences éventuelles dans vos chiffres
- Vous pouvez créer des scénarios pour tester les principales hypothèses de vos prévisions, et ainsi vous assurer que votre projet de création de startup fintech tient bien la route
- Après le début de l'activité, vous pourrez aisément suivre votre performance financière réelle par rapport à vos prévisions financières et réajuster vos prévisions au cours de l'année afin de maintenir de la visibilité sur les flux de trésorerie futurs
- Une équipe d'assistance est à votre disposition pour vous aider lorsque vous êtes bloqué
Si ce type de solution vous intéresse, sachez que vous pouvez essayer gratuitement notre logiciel de prévisionnel en vous inscrivant ici.
Choisir le nom de votre startup fintech
L’étape suivante pour ouvrir votre startup fintech consiste à choisir un nom pour votre entreprise.
Cette étape est plus délicate qu'il n'y parait au premier abord. Trouver le nom en lui-même est assez ludique ; la difficulté est de trouver un nom disponible et d'arriver à le réserver.
Vous ne pouvez pas prendre un nom similaire à un nom déjà utilisé par un concurrent (cela s'appelle du parasitisme) ou protégé par une marque déposée sans risquer immanquablement de vous faire poursuivre en justice.
Il vous faut donc trouver un nom disponible, et pouvoir le réserver avant que quelqu'un d'autre puisse le faire.
Par ailleurs, vous voudrez probablement utiliser le même nom pour :
- Le nom légal de l'entreprise (Exemple SAS)
- Le nom commercial de l'entreprise (Exemple)
- La marque déposée protégeant le nom commercial (Exemple ®)
- Le nom de domaine du site internet de l'entreprise (exemple.fr)
Le problème est que les démarches pour réserver ces différents noms se font à plusieurs endroits, et surtout avec des délais qui ne sont pas les mêmes :
- Réserver un nom de domaine est instantané
- Enregistrer une entreprise dépend du pays, mais c’est généralement assez rapide
- Déposer une marque prend minimum trois mois (si personne ne s’oppose à votre demande)
Vous serez donc confronté au choix de : soit tout déposer en même temps en espérant que votre nom soit accepté partout, soit de procéder étape par étape afin de minimiser les frais, mais en prenant le risque que quelqu'un d'autre enregistre l'un des noms que vous souhaitiez dans l'intervalle.
Notre conseil est de discuter de la stratégie avec votre conseil juridique (voir plus bas dans ce guide) et de donner la priorité à vos noms de domaines et à votre marque déposée. Vous aurez toujours la possibilité d'utiliser un nom commercial différent du nom légal de votre entreprise et ce n'est pas très gênant.
Pour vérifier que le nom que vous souhaitez prendre n’est pas déjà utilisé, vous devrez consulter :
- Le registre des entreprises de votre pays
- Le registre des marques où vous souhaitez obtenir une protection
- Votre moteur de recherche préféré
- Une société de réservation de noms de domaine (comme GoDaddy)
Là aussi, votre conseil juridique sera à même de vous aider à faire la recherche.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
The Business Plan Shop vous permet de créer facilement un prévisionnel financier pour évaluer le potentiel de rentabilité et le besoin de financement initial de votre idée de création d'entreprise.

Imaginer l’identité visuelle de votre startup fintech
Étape suivante pour créer une startup fintech : définir l’identité visuelle de l'entreprise.
Votre identité visuelle définit la façon dont les valeurs de votre entreprise vont être communiquées de façon visuelle. Elle vous rend unique et permet de vous différencier visuellement de vos concurrents et d'être reconnu de votre clientèle.
Définir votre identité visuelle peut facilement être fait par vous et vos associés à l'aide des nombreux outils gratuits permettant de générer des palettes de couleurs, logos et autres éléments graphiques. Néanmoins, cette tâche est souvent confiée à un designer ou à une agence de communication pour obtenir un résultat professionnel.
L'identité visuelle de votre startup fintech comprendra notamment les éléments suivants :
Logo
Le logo est un élément central de l'identité visuelle de votre startup fintech. Il permet à lui seul d'identifier et de reconnaître l’entreprise en un seul coup d'œil.
Il sera en conséquence utilisé absolument partout, aussi bien sur vos supports de communication (site internet, emails, réseaux sociaux, cartes de visite, affiches ou flyers, etc.) que sur vos documents officiels (factures, contrats, etc.).
Le design du logo doit être emblématique, mais il est aussi important qu'il puisse être visible sur tout type de support. Pour cela, il devra se décliner facilement en plusieurs couleurs de manière à ressortir aussi bien sur un fond clair que sur un fond sombre.
Charte graphique de l'entreprise
La charte graphique de votre startup fintech agit en tant que garde-fou pour s'assurer que votre image est cohérente quel que soit le support utilisé.
Elle définit de façon précise la typographie et les couleurs à utiliser pour représenter votre entreprise.
La typographie correspond aux polices de caractères utilisées (famille et taille). Par exemple Arial en taille 26 pour vos titres et Tahoma en taille 15 pour vos textes.
Les couleurs se limitent généralement à cinq de façon à garantir une harmonie :
- Une couleur principale,
- Une couleur secondaire (l’accent),
- Une couleur de fond sombre (un bleu ou un noir),
- Une couleur de fond grise (pour varier du blanc),
- Éventuellement une autre couleur secondaire.
Cartes de visite
Rare support papier qui résiste encore et toujours à la digitalisation, la carte de visite reste un incontournable pour communiquer les coordonnées de votre startup fintech à vos clients, fournisseurs et autres partenaires.
Vos cartes de visite suivront bien sûr la charte graphique que vous avez établi et reprendront votre logo.
Thème du site Internet
Tout comme vos cartes de visite, le thème du site internet de votre startup fintech contiendra lui aussi votre logo et suivra de même la charte graphique que nous avons évoquée ci-dessus.
Le thème définira de plus l'apparence et l’aspect précis de chacun des éléments graphiques utilisés sur votre site :
- Bannières,
- Boutons,
- Formulaires,
- Menus,
- Etc.
Les démarches juridiques et réglementaires pour ouvrir une startup fintech
L’étape suivante pour ouvrir une startup fintech consiste à vous pencher en détail sur les formalités juridiques et réglementaires.
Bien qu'il soit possible d'effectuer vous-même les démarches et la création d'une partie des documents que nous détaillons ici, la recommandation de The Business Plan Shop est de vous faire conseiller par un cabinet d’avocat sur ces aspects.
Protéger la propriété intellectuelle de votre startup fintech
Une des premières actions à entreprendre ici sera de protéger la propriété intellectuelle actuelle et future de votre entreprise.
Un des moyens du faire consiste à déposer une marque comme nous l’avons déjà évoqué plus haut dans ce guide. Votre avocat sera à ce sujet en position d'effectuer pour vous les démarches de recherche d’antériorité et de constitution du dossier, de vous aider à sélectionner les classes (activités économiques) et les juridictions sur lesquelles vous avez intérêt à obtenir une protection.
Le cabinet d'avocats qui vous accompagne pourra aussi conseiller d'autres moyens à mettre en œuvre pour protéger les divers éléments de propriété intellectuelle de votre entreprise.
Préparer les documents contractuels de votre startup fintech
L'activité d'une startup fintech repose sur un ensemble de documents contractuels.
Vos besoins exacts à ce sujet dépendront du pays dans lequel vous lancez votre startup fintech et de la taille et forme juridique envisagée pour l’entreprise.
A minima, nous vous conseillons de faire préparer les documents suivants :
- Contrats de travail
- Conditions générales de vente
- Conditions générales d'utilisation de votre site internet
- Politique de confidentialité de votre site internet
- Politique en matière de cookies de votre site internet
- Factures
- Etc.
Obtenir les licences et permis éventuels et s'inscrire aux divers impôts et taxes
Ici aussi, la liste des licences et permis requis pour exercer votre activité dans la légalité dépendra du pays dans lequel vous avez décidé d'ouvrir votre startup fintech.
Le cabinet d'avocat qui vous accompagne sera à même de vous conseiller sur l'ensemble de la réglementation applicable à votre activité.
De même, votre comptable pourra quant à lui vous assister et s'occuper des démarches afin de vous mettre en conformité avec l’administration fiscale.
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Rédiger le business plan d’une startup fintech
Lorsque vous aurez réalisé toutes les étapes précédentes, vous pourrez alors vous lancer dans la rédaction du business plan de votre startup fintech.
Qu'est-ce qu'un business plan ?
Le business plan (ou plan d'affaires en français) est un document contenant :
- Le prévisionnel financier (que nous avons évoqué plus haut dans ce guide) mettant en avant le besoin de financement et le potentiel de rentabilité du projet,
- La partie rédigée qui présente en détail votre projet et apporte le contexte nécessaire au lecteur pour évaluer la pertinence et la cohérence de votre prévisionnel.
Le business plan est particulièrement important : il vous servira à valider votre projet professionnel et à vous assurer de sa cohérence et de sa viabilité financière, au besoin en ajustant quelques paramètres.
Mais c’est aussi ce document que vous communiquerez à votre banque et potentiels investisseurs afin de leur présenter votre projet d'ouvrir une startup fintech et de leur donner envie de vous accompagner.
Mieux vaut donc réaliser un business plan professionnel, fiable et sans faute.
Comment rédiger le business plan de mon startup fintech ?
Si vous n’avez pas l'habitude de rédiger des business plans, ou si vous souhaitez gagner du temps, une bonne solution consiste à faire appel à un logiciel de business plan pour création d'entreprise en ligne comme celui que nous proposons chez The Business Plan Shop.

Utiliser un logiciel spécialisé pour réaliser un business plan de startup fintech présente plusieurs avantages :
- Vous pouvez facilement créer vos prévisions financières en laissant le logiciel s'occuper des calculs financiers pour vous, sans erreurs
- Le logiciel vous alerte lorsqu'il détecte des incohérences dans vos prévisions financières
- Vous êtes guidé tout au long du processus de rédaction par des instructions détaillées et des exemples pour chaque partie du plan
- Vous pouvez accéder à une bibliothèque de plusieurs dizaines d'exemples et de modèles de business plans complets pour vous inspirer
- Vous obtenez un business plan professionnel, mis en forme et prêt à être envoyé à votre banque ou à vos investisseurs
- Vous pouvez créer des scénarios pour tester les principales hypothèses de vos prévisions
- Vous pouvez importer vos données comptables pour comparer les performances financières réelles de votre entreprise à vos prévisions financières
- Vous pouvez facilement mettre à jour vos prévisions au fur et à mesure que le temps passe, afin de maintenir de la visibilité sur votre trésorerie prévisionnelle
- Si vous avez besoin d'aide ou que vous êtes bloqué, l'équipe support se tient prête à vous aider
Intéressé ? Sachez que vous pouvez essayer gratuitement notre logiciel en cliquant ici.
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Financer la création d’une startup fintech
Après avoir rédigé votre business plan, l’étape suivante pour créer un startup fintech est la recherche de financement.
Le montant du financement initial nécessaire dépendra bien évidemment de la taille envisagée pour votre startup fintech et du pays d’implantation.
Les entreprises ont accès à deux grandes familles de financements : les fonds propres et la dette. Voyons plus en détail leur fonctionnement et les sources possibles.
Fonds propres
De façon simplifiée, pour une création de startup fintech, les fonds propres sont les sommes que vous et vos associés et investisseurs éventuels pouvez contribuer au montage du projet.
Les fonds propres permettent de financer votre entreprise avec du capital stable et de long terme (souvent permanent). Ils permettent aussi de démontrer l'engagement des propriétaires de l'entreprise vis-à-vis du projet puisque ces sommes peuvent être perdues en cas de faillite.
Les apporteurs de fonds propres sont rémunérés principalement de deux façons : par le versement de dividendes (ce qui n'est possible que si l'entreprise a accumulé des bénéfices depuis sa création) et par les plus-values qu'ils peuvent faire lors de la vente de leurs actions (si l'entreprise est revendue).
Les apporteurs de fonds propres sont donc dans une situation où ils prennent un risque très élevé (ils peuvent tout perdre en cas de faillite) en échange d'un retour sur investissement potentiellement illimité (possibilité de toucher des dividendes à perpétuité ou de gagner gros si l'entreprise est vendue).
De fait, les apporteurs de fonds propres recherchent généralement des projets à fort potentiel de croissance ou de rentabilité de façon à ce que leur prise de risque soit justifiée par un retour sur investissement attractif.
Du point de vue de l'entreprise et de ses créanciers, les fonds propres permettent de réduire le risque puisque les apporteurs de fonds propres financent l'entreprise en n'étant rémunérés qu'en cas de succès.
Dans le détail, les fonds propres sont composés des éléments suivants :
- Le capital social et les primes d'émission : qui représentent les sommes investies par les associés dans les sociétés de capitaux. Ce capital est dit permanent, car il est non-remboursable. En échange de leur investissement, les associés reçoivent des parts sociales (actions) qui leur donnent un droit d'information, un pouvoir de décision (vote en assemblée générale), et la possibilité de toucher une partie des dividendes éventuellement versés par l'entreprise.
- Les comptes courants d'associés : qui représentent l'argent avancé à l'entreprise par ses associés (ou l'entrepreneur dans une entreprise individuelle). Ce capital est remboursable à tout moment, sauf lorsqu'il est bloqué (ce qui se fait parfois à la demande des banques).
- Les bénéfices non-distribués et les réserves : qui représentent le cumul des bénéfices ou pertes réalisés par l'entreprise depuis sa création, moins les sommes déjà versées sous forme de dividende. Les bénéfices peuvent éventuellement être mis en réserves pour les bloquer et augmenter ainsi le capital de façon permanente.
- Les subventions d'investissement : qui représentent les sommes non-remboursables éventuellement versées à l'entreprise pour l'aider à investir dans des actifs de long terme.
- Les autres fonds propres : qui sont plus rares pour des petites structures et contiennent les capitaux permanents qui ne vont pas dans les autres catégories de fonds propres. Notamment les émissions de titres participatifs, les écarts d'équivalence ou de réévaluation et les provisions réglementées.
Les principales sources de fonds propres sont les suivantes :
- Apport personnel provenant de l'épargne des fondateurs
- Investisseurs privés : business angels, amis et famille
- Crowdfunding : campagnes de financement participatives permettant de chercher des investisseurs ou de récolter des dons (généralement avec contrepartie)
- Aides à la création d'entreprise, typiquement des prêts d'honneur versés aux associés pour les aider à constituer leur capital de départ
La dette
La dette est l'autre moyen de financer les entreprises. À l'inverse des fonds propres, la dette offre aux prêteurs un retour sur investissement limité, mais garanti de façon contractuelle.
Votre startup fintech s'engage à leur verser des intérêts et à leur rembourser le capital emprunté suivant un échéancier convenu à l'avance. Les prêteurs sont donc rémunérés que l'entreprise fasse des bénéfices ou non.
En conséquence, le seul risque que prennent les prêteurs est celui de la faillite de l'entreprise, ils sont donc extrêmement conservateurs et souhaitent voir une gestion prudente, de bon père de famille, des finances de l'entreprise.
Du point de vue de l'entreprise, et de l'ensemble de ses parties prenantes (effectifs, clients, fournisseurs, etc.), l'obligation contractuelle qu'a l'entreprise de rémunérer les prêteurs augmente le risque pour tous. Il y a donc une certaine méfiance envers les entreprises top endettées.
Les entreprises empruntent de deux façons :
- Contre des actifs : c'est la façon la plus courante d'emprunter. La banque finance un pourcentage du prix d'un actif (un véhicule ou un bâtiment, par exemple) et prend l'actif en garantie. Si l'entreprise ne peut pas rembourser, la banque saisit l'actif et le revend pour récupérer une partie de ses pertes.
- Sur leurs flux de trésorerie futurs : la banque évalue le prévisionnel de l'entreprise afin d'estimer sa capacité d'emprunt (montant, conditions, etc.).
La mauvaise nouvelle, pour vous qui souhaitez ouvrir une startup fintech, est que la seconde option est généralement réservée aux entreprises déjà en activité qui disposent d'un historique permettant de crédibiliser le prévisionnel.
Pour une création, la première option est souvent la seule possible (sauf si vous avez un patrimoine personnel que vous pouvez offrir en garantie), et les types d'actifs financés sont assez limités puisque la banque voudra être sûre de pouvoir les revendre si besoin.
Au niveau des sources d'emprunts possibles, la source principale sont ici les banques et les établissements de crédit.
Dans certains pays, il est aussi possible d'emprunter auprès d'investisseurs privés (de façon directe ou via des plateformes de crowdfunding) ou d'autres entreprises, mais pas partout (l'activité de crédit est très réglementée et les conditions varient fortement d'un pays à l'autre).
À retenir au niveau du financement
Pour réunir la somme nécessaire au lancement de l'activité, vous aurez besoin de réfléchir aux différentes options de financement s’offrant à vous.
Il y a deux catégories de financement pour les entreprises, pour une création l'utilisation d'un minimum de fonds propres est généralement un impératif, et un financement bancaire peut-être envisagé pour compléter la somme et financer une partie des travaux d'aménagement du local ou de l’équipement.
Vous pouvez trouver plus de détails sur ces différents moyens dans notre guide du financement de la création d’entreprise.
Que faire après le lancement de votre startup fintech ?
Le lancement de votre startup fintech est le début d'une aventure entrepreneuriale passionnante et la consécration des efforts qui vous auront permis de mener le projet à terme. Mais c'est aussi là que les choses sérieuses commencent.
Comme vous le savez, près d'une création d'entreprise sur deux échoue, vous devrez donc mettre tout en œuvre pour pérenniser votre activité dès le lancement.
Estimer la performance financière d'une startup fintech comporte forcément une part d'aléa. C'est pour cette raison qu'il est recommandé de simuler plusieurs scénarios : un cas central avec la simulation la plus probable, un cas optimiste et un cas pessimiste visant à tester les limites de votre modèle économique.
Normalement, la performance financière réelle de votre entreprise, observée après le début d'activité, devrait se situer quelque part entre votre cas pessimiste et votre cas optimiste.
L'important sera de rapidement mesurer et comparer cette performance réelle aux chiffres prévus dans votre prévisionnel pour savoir où vous en êtes, puis d'actualiser la prévision pour re-estimer la trésorerie future de votre startup fintech.
Cet exercice de gestion financière prévisionnelle est la seule façon de savoir où vous en êtes et où vous allez. Et, lorsque vos chiffres se situent en dessous de ce que vous attendiez, de mettre rapidement en place des actions pour redresser la barre avant que l'entreprise soit à court de trésorerie.
Il n'y a rien de plus dangereux que d’attendre d’avoir vos comptes, ce qui prend jusqu’à cinq mois après la fin de votre année financière, et de réaliser à ce moment-là que vous n'êtes pas sur la bonne voie et que votre startup fintech n’aura pas assez de trésorerie pour fonctionner sur les douze prochains mois.
C’est là qu'utiliser une solution de prévisionnel qui intègre le suivi du réel, comme le font les tableaux de bord financiers de The Business Plan Shop, permet de simplifier la gestion financière de votre entreprise et de réduire le risque lié à votre projet de création.
Votre idée de création d'entreprise sera-t-elle rentable ?
The Business Plan Shop vous permet de créer facilement un prévisionnel financier pour évaluer le potentiel de rentabilité et le besoin de financement initial de votre idée de création d'entreprise.

À retenir
- Il y a 15 étapes à franchir pour créer une startup fintech
- Le prévisionnel vous permettra d'évaluer précisément le besoin de financement initial et le potentiel de rentabilité de votre projet.
- Le business plan apportera à vos partenaires financiers le contexte nécessaire pour juger de la cohérence et de la pertinence de votre prévisionnel avant de décider ou non de financer la création de votre startup fintech
- Les choses sérieuses commencent après le lancement de l'activité et la seule façon de maintenir de la visibilité sur les flux de trésorerie futurs de votre entreprise est de maintenir votre prévisionnel à jour
- Utiliser une plateforme de planification et d'analyse financière qui intègre prévisionnel, business plan et suivi des performances réelles, comme The Business Plan Shop, permet de faciliter grandement ces démarches
Nous espérons que notre guide pratique vous a aidé à mieux comprendre comment ouvrir votre startup fintech. N'hésitez pas à nous faire signe, si vous avez la moindre question ou souhaitez nous faire part de votre expérience en tant que créateur.
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